Ligue des Champions : l'aveu d'impuissance de Laurent Blanc

Par Alexis Pereira - Quentin Siebman
2 min.
PSG Laurent Blanc @Maxppp

En conférence de presse, Laurent Blanc est revenu sur le parcours en Ligue des Champions du Paris Saint-Germain cette saison. Avec un terrible constat d'impuissance face à l'hégémonie des cadors européens.

Ce samedi, le Paris Saint-Germain pourrait remporter son troisième titre de champion de France consécutif, en cas de résultat favorable sur la pelouse de Montpellier. « Un match décisif, peut-être le plus important de notre saison », a reconnu volontiers Laurent Blanc en conférence de presse. L'entraîneur francilien, conscient d'avoir retrouvé un collectif parfaitement huilé depuis quelques semaines, a notamment été invité à revenir sur l'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions.

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Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ancien Marseillais a fait preuve de lucidité à l'heure d'évoquer le chemin restant à parcourir pour lutter avec les meilleures écuries européennes. «  Je pense qu'en Ligue des Champions, il faut avoir beaucoup d'atouts pour être dans les quatre derniers. Avoir de la chance au tirage et être conscient qu'en ce moment, il y a au moins trois équipes qui sont assurées d'être en demi-finale, » a-t-il analysé, avant d'estimer le niveau réel du PSG, par rapport aux intouchables que représentent le Barça, le Real Madrid et le Bayern Munich.

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« On peut dire sans prétention que le PSG fait partie des huit meilleures équipes européennes, mais pour aller en demi-finale il n'y a la place que pour une surprise. La Juventus cette année, l'Atlético la saison dernière, Dortmund il y a deux ans... On peut y arriver, mais cela ne fait qu'une place sur quatre. En France, on a l'habitude de dire que le PSG est plus fort financièrement, mais là on se bat contre des équipes plus fortes que nous. » Le message est donc des plus clairs : le PSG a encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir le grand d'Europe qu'il aspire à devenir. Mais en attendant, les Franciliens auront demain l'occasion d'asseoir un peu plus leur domination nationale. Et c'est déjà pas mal.

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