Ligue des Champions : l'équipe type des 1/4 de finale retour

Vu l’engouement suscité par notre équipe type L1, vous retrouverez désormais chaque jeudi qui suit la Ligue des Champions, l’équipe type de la semaine dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Mais contrairement à la L1, c’est la rédaction FM qui vous propose les joueurs qui sont sortis du lot mardi et mercredi.

• Willy Caballero (Malaga) : si Malaga a longtemps cru pouvoir se qualifier pour les demi-finales, c'est grâce à son portier argentin. Pendant toute la partie, le gardien de but de la formation andalouse a écœuré Robert Lewandowski, Mario Götze et Marco Reus avec des parades pleines d'assurance et d'autres plus spectaculaires. Malheureusement, il a été abandonné par sa défense dans les arrêts de jeu et ne peut pas grand-chose sur les deux derniers buts du Borussia Dortmund.

• Thiago Silva (Paris SG) : o Monstro a été moins impressionnant que lors du match aller au Parc des Princes. Néanmoins, il a su être le leader d'une défense parisienne qui n'a plié qu'une fois face au FC Barcelone, après l'entrée en jeu de Lionel Messi. Toujours aussi sûr dans les duels et dans les relances, l'ex-Milanais reste la référence à ce poste.

• Felipe Santana (Borussia Dortmund) : l'Auriverde a parfois eu du mal face à la puissance de Julio Baptista dans les duels mais il a souvent assuré l'essentiel. Très bon dans les airs, il a rassuré un onze de la Rhur étonnamment hésitant mardi soir. Et comment oublier son but de renard décisif qui envoie le BVB en demi-finale de la compétition.

• Dante (Bayern Munich) : et de trois Brésiliens en défense ! L'ancien Lillois prend une énorme dimension depuis son arrivée en Bavière l'été dernier. Ce mercredi encore, face à la Juventus Turin, il n'a rien laissé passer face à Mirko Vucinic & co. À sa solidité, il a su ajouter une qualité de relance au-dessus la moyenne, sans jamais paniquer. Une force tranquille.

• Marco Verratti (Paris SG) : il aurait pu dégoupiller et perdre ses nerfs comme cela lui est déjà arrivé. Mais face au FC Barcelone, l'Italien a sorti l'un de ses plus beaux matches de la saison. Pressing efficace, relances courtes, ouvertures bien senties : il a brillé dans l'entrejeu aux côtés de Thiago Motta. Sans fioritures, le Transalpin a prouvé qu'il était l'avenir du PSG.

• Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich) : le milieu de terrain allemand a été au four et au moulin à la récupération. Toujours disponible pour aider et proposer des solutions à ses partenaires, il a également excellé dans son jeu de passes. Sa sublime passe décisive pour Claudio Pizarro en fin de match est venue ponctuer un match en tous points remarquable.

• Lucas (Paris SG) : ses crochets courts, sa rapidité d'exécution et sa vitesse ont terriblement gêné le FC Barcelone. Déroutés, Sergio Busquets et Jordi Alba n'ont pas toujours su le prendre. Il a parfois pêché par gourmandise à trop porter le ballon mais il a malgré tout magnifiquement joué la partition que Carlo Ancelotti lui avait donné. Il n'a manqué qu'un but, mais Victor Valdés était à la parade.

• Javier Pastore (Paris SG) : transfiguré, l'Argentin a été l'un des hommes du match côté parisien sur son côté gauche. Sur le plan défensif, il s'est toujours replié à bon escient pour épauler Maxwell, réduisant l'aire d'influence de Daniel Alves. Offensivement, il a toujours su mettre ses coéquipiers en bonne position par des passes le plus souvent ajustées. Son but splendide au terme d'une belle chevauchée a fait naître l'espoir dans les rangs parisiens l'espace de vingt minutes.

• Joaquin (Malaga) : l'Espagnol est ailier comme on n'en forme plus beaucoup, mais il est d'une efficacité redoutable. Sa réalisation face à Dortmund est un modèle du genre après un enchaînement contrôle-crochet-frappe. Ses changements de rythme ont désarçonné les défenseurs allemands. Seul bémol, ses deux énormes occasions de la tête qui aurait pu offrir la qualification aux siens.

• Cristiano Ronaldo (Real Madrid) : auteur d'un doublé contre Galatasaray mardi soir, le Portugais a porté son total à 11 buts en 10 matches de C1 cette saison. Des statistiques hallucinantes qui en disent long sur l'importance du Lusitanien au sein du onze merengue. S'il n'avait pas été là, le Real Madrid, battu (3-2), aurait sans doute tremblé encore un peu plus.

• Didier Drogba (Galatasaray) : l'Ivoirien est l'un des premiers attaquants à avoir fait vaciller Raphaël Varane, pourtant impérial en 2013 avec le Real Madrid. C'est dire la performance. Il a pesé sur la défense madrilène et s'est vu récompensé par un but extraordinaire, malheureusement insuffisant puisque son club quitte la compétition. L'ancien Marseillais, lui, a montré qu'il était toujours d'attaque malgré ses 35 ans.

Les cinq autres joueurs sélectionnés : Valdés (FC Barcelone), Eboué (Galatasaray), Reus (Borussia Dortmund), Iniesta (FC Barcelone), Mandzukic (Bayern Munich).