Ligue des Champions : l'équipe type des 8es de finale retour

Gianluigi Buffon (Juventus Turin) : il est éternel. Privé de Coupe du monde en Russie après l'élimination de la Squadra Azzurra, le portier italien a profité de sa soirée européenne à Wembley pour prouver qu'il était toujours l'un des meilleurs à son poste en Europe. Alors que les Turinois ont subi pendant près d'une heure la domination de Tottenham, le quadragénaire a tenu la baraque, grâce à de bonnes sorties aériennes mais aussi deux-trois arrêts de classe devant Heug-min Son ou encore Harry Kane. Toujours aussi solide.

Aleksandr Kolarov (AS Roma) : le Serbe a été, comme souvent, s'est révélé d'une fiabilité remarquable sur son côté gauche. Il a plutôt bien contrôlé les velléités du remuant Brésilien Marlos tout en se montrant disponible offensivement pour ses partenaires. Le gaucher est notamment au départ de l'action du seul but de la rencontre en servant Kevin Strootman qui se chargeait ensuite d'envoyer Edin Dzeko marquer pour sceller la qualification des Giallorossi au tour suivant. Toujours précieux sur coups de pied arrêtés par ailleurs.

Samuel Umtiti (FC Barcelone) : face à un Olivier Giroud particulièrement motivé et agressif dans le bon sens du terme, le défenseur central a eu du boulot. Mais une fois encore, l'ex-Lyonnais s'en est très bien sorti. Très solide dans les duels, notamment aériens, et rarement mis en difficulté par Eden Hazard ou Willian, il a confirmé qu'il était bel et bien l'une des valeurs sûres du Barça d'Ernesto Valverde. Une bonne nouvelle pour l'équipe de France.

Clément Lenglet (FC Séville) : l'ancien pensionnaire de l'AS Nancy Lorraine a prouvé sur la pelouse d'Old Trafford tous les progrès accomplis depuis son départ en Espagne face à un sacré client en la personne du Belge Romelu Lukaku. Aligné dans l'axe de la défense aux côtés de Simon Kjaer, le jeune Français a été impeccable, présent au duel. Son jeu de tête et ses anticipations ont permis aux Sévillans de se sortir de quelques situations chaudes. Ses relances, la plupart du temps assurées, sont également à mettre à son crédit.

Michael Lang (FC Bâle) : le Suisse, déjà très en vue en phase de poules face à Benfica ou Manchester United, a confirmé ses belles prédispositions contre Manchester City. Assez à l'aise défensivement malgré les coups de boutoir de Leroy Sané & co sur son aile, le latéral s'est offert le luxe de monter. Des efforts récompensés par un but, celui de la victoire des Bâlois à l'Etihad Stadium (1-2), d'une belle frappe sèche en lucarne dans un angle fermé. L'international helvète risque de faire parler de lui cet été.

Mateo Kovacic (Real Madrid) : le jeune Croate avait la lourde tâche de faire oublier son compatriote Luka Modric et l'Allemand Toni Kroos, tous deux insuffisamment remis de pépins physiques pour affronter le Paris SG au Parc des Princes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le milieu de terrain s'est parfaitement acquitté de sa tâche. Il a récupéré bon nombre de ballons et son travail de harcèlement a complètement déboussolé l'entrejeu parisien, l'habituel point fort du onze d'Unai Emery. Un excellent plan B pour Zinedine Zidane et son staff.

Steven N'Zonzi (FC Séville) : de retour en grâce depuis l'arrivée de Vincenzo Montella sur le banc de touche de l'écurie andalouse, le milieu de terrain a été au four et au moulin contre Manchester United. Habitué au style de jeu britannique après de nombreuses saisons passées en Premier League (Blackburn et Stoke), l'international tricolore a pris le dessus sur Nemanja Matic et Marouane Fellaini dans le coeur du jeu. Une grosse débauche d'énergie mais aussi une belle qualité de transmission à signaler de la part de l'ancien Amiénois.

Casemiro (Real Madrid) : le Brésilien s'est offert une prestation de choix sur la pelouse du Parc des Princes. Dans le cœur du jeu, face au milieu fort du Paris SG, l'international auriverde a clairement surnagé. Bien placé à la récupération, il a su casser le rythme de la rencontre sur quelques contacts appuyés. L'ancien de São Paulo a également obtenu de nombreux coups francs, faisant notamment sortir Marco Verratti de son match. Pour couronner le tout, opportuniste, il a inscrit le but de la victoire merengue (2-1). Omniprésent.

Lionel Messi (FC Barcelone) : le mur du 100, l'Argentin l'a effacé mercredi soir sur la pelouse du Camp Nou. Avec un doublé, deux tirs entre les jambes de Thibaut Courtois, la Pulga a atteint la barre des 100 réalisations inscrites en C1. Mieux, le n° 10 du Barça s'est aussi mué en passeur décisif pour décaler Ousmane Dembélé, auteur de l'autre but blaugrana lors du succès sur Chelsea (3-0). Facteur X, il est plus que jamais celui qui donne le ton au cœur du système solide et pragmatique d'Ernesto Valverde.

Wissam Ben Yedder (FC Séville) : le héros sévillan. Entré en jeu à un quart d'heure de la fin de la rencontre à Manchester United alors que le score était encore de (0-0), l'attaquant passé par Toulouse a complètement bouleversé le cours du match. Grâce à un doublé de grande classe - un premier but d'une fluidité technique remarquable entre conduite de balle et tir placé puis un second but de renard de la tête au deuxième poteau - le Français a encore amélioré ses statistiques en Ligue des Champions. Surtout, il a offert la qualification aux siens. Une première pour les Andalous depuis plus de 60 ans.

Gonzalo Higuain (Juventus Turin) : si la Vieille Dame est au rendez-vous des quarts de finale de C1 une fois encore, c'est en grande partie grâce à Pipita. Alors que les Bianconeri étaient en grande difficulté sur la pelouse de Wembley face à Tottenham, l'attaquant argentin est sorti de sa boîte pour décider du sort de cette rencontre. Avec un but et une passe décisive inspirée pour Paulo Dybala, le buteur albiceleste s'est montré décisif.