Ligue des Champions : l'équipe type des quarts de finale retour

Par Aurélien Léger-Moëc - Kevin Saccani
4 min.
AS Rome Eusebio Di Francesco @Maxppp

Le verdict est tombé et après 4 matches assez fous, on connait les demi-finalistes de la Ligue des Champions. Voici l'équipe type des quarts de finale retour.

Loris Karius (Liverpool) : il n'avait pas été inquiété au match aller, il a eu plus de travail au retour sur la pelouse de l'Etihad Stadium. Le portier allemand s'est parfaitement acquitté de sa tâche, dégoûtant les attaquants de Manchester City, avec une vigilance de tous les instants et une belle présence aérienne. Ironie de l'histoire, il a été formé, chez les jeunes, à Manchester City...

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Trent Alexander-Arnold (Liverpool) : ce jeune Anglais est décidément épatant. Déjà excellent à l'aller, il a récidivé au retour contre Manchester City, à seulement 19 ans. Si Leroy Sané n'a pas réussi un grand match, c'est en grande partie à cause du latéral droit des Reds, très bon en 1 contre 1, vif et précieux dans son positionnement.

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Dejan Lovren (Liverpool) : le Croate était souvent moqué en Ligue 1 pour ses maladresses et son côté trop agressif. Au sein d'une équipe anglaise, ses défauts semblent être devenus des qualités. Face à Manchester City, il a été impérial. Dominateur dans les airs, excellent dans les jaillissements, il a formé, avec Van Dijk, une muraille infranchissable.

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Kostas Manolas (AS Rome) : son compère de la défense Fazio aurait pu être cité à sa place dans ce onze type, mais Manolas a fait ce quelque chose en plus : marquer le but décisif pour l'AS Roma. Son coup de tête imparable au premier poteau a fait chavirer de bonheur les tifosi. A ce geste crucial, il a ajouté une prestation pleine, étouffant sans trop de problème Messi et Suarez.

Aleksandar Kolarov (AS Rome) : dans le 3-5-2 (ou 3-4-3 selon les moments) mis en place par Di Francesco, son rôle a été prépondérant. Piston sur le côté gauche, le Serbe a été précieux par son investissement et sa qualité technique. Il n'a fait qu'une bouchée du côté droit catalan, où Sergi Roberto et Semedo ont énormément souffert.

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Daniele De Rossi (AS Rome) : une passe décisive pour Dzeko et un but, sur penalty, sans trembler. A 34 ans, De Rossi a livré une prestation énorme face au FC Barcelone, en étouffant le milieu adverse. Une détermination toujours aussi grande et une performance XXL.

Blaise Matuidi (Juventus) : il aurait pu être l'un des héros de la soirée turinoise mercredi soir. En marquant un but, aussi moche soit-il, si décisif, il a sûrement fait regretter à son entraîneur de ne pas l'avoir titularisé au match aller. Au-delà de son but, son pressing permanent, sa propension à se projeter offensivement (Mandzukic serait-il aussi seul à la réception des centres si Matuidi n'était pas présent dans la surface?) et son volume de jeu ont été remarquables face au Real Madrid.

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Radja Nainggolan (AS Rome) : quel match de l'international belge ! Forfait de dernière minute au match aller, il a montré à quel point il était important pour l'AS Rome. Un gros impact dans les duels, un pressing constant sur le milieu barcelonais qui a eu tant de peine à exister et une influence décisive. Il joue un rôle sur le penalty obtenu.

Mohamed Salah (Liverpool) : déjà décisif au match aller, il a récidivé au retour, en marquant, encore. En égalisant face à Manchester City, il a plié la rencontre et validé le ticket des Reds pour les demi-finales. Inspiré et virevoltant, il a fait passer des frissons réguliers dans la défense adverse. Il a aussi été important dans son remplacement et dans son aide défensive.

Edin Dzeko (AS Roma) : il a tout fait au Barça ! Malheureux sur quelques situations à l'aller, il a lancé l'opération "rimonta" des siens en inscrivant le premier but dès la 6e minute, en se jouant notamment d'Umtiti. Le Français a eu toutes les peines du monde à contrôler le Bosnien. Qualité de jeu dos au but, bonne orientation du jeu dans son rôle de pivot et qualité technique remarquable, il a été parfait.

Mario Mandzukic (Juventus) : lui, le Real Madrid, ça lui réussit. Auteur du seul but turinois en finale de la Ligue des Champions, le Croate a inscrit un doublé de la tête face au même Real mercredi soir, qui a mis la Juve sur le chemin d'une improbable remontée au score. Si l'issue s'est avérée malheureuse, Mandzukic n'a absolument rien à se reprocher, aussi bien dans l'efficacité que dans l'abnégation.

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