Ligue des Champions : l'OL est en colère !

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Olympique Lyonnais Hubert Fournier @Maxppp

Incapable de l'emporter face à La Gantoise (1-1) alors qu'il menait 1-0 à onze contre dix, l'Olympique Lyonnais a déçu. Irrésistibles la saison passée, les Gones sont à la peine. Un constat qu'Hubert Fournier a dressé de manière impuissante.

Privé de Ligue des Champions depuis deux ans, l'Olympique Lyonnais attendait ce moment avec grande impatience. Tout heureux d'avoir réussi à goûter à nouveau aux joies de la coupe aux grandes oreilles grâce à un effectif rajeuni, les Gones ont laissé un sacré goût amer à leurs supporters ce mercredi. Pour son retour en LdC, l'OL était en effet opposé au champion de Belgique, La Gantoise. Un adversaire qu'il ne fallait pas prendre de haut, mais qui était loin d'être le plus coriace au vu du reste de la poule (Zenit et Valence). Malmenés, les Rhodaniens pensaient toutefois tenir le scénario parfait en menant 1-0 avec un homme en plus sur le terrain. C'était sans compter sur des Belges fougueux affichant une envie plus grande que les Lyonnais. C'est donc sans surprise que la déception était grande dans le vestiaire des Gones après ce match nul compliqué (1-1).

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«Par rapport à, l'emprise qu'on a eu sur la deuxième période, il y avait sans doute moyen d’alourdir le score. On n'a pas réussi à le faire. On était toujours à la merci d'un contre de La Gantoise. On prend ce but qui nous fait perdre deux points. C'est dommageable d'autant que Valence a perdu sur son terrain. On aurait gagné ce soir, le match à Gerland aurait été une petite finale pour la qualification en huitième. Là, à contrario, on va avoir un match couperet», a indiqué Hubert Fournier en conférence de presse. Le coach lyonnais semble d'ailleurs en vouloir un peu à ses hommes coupables à ses yeux de ne pas vouloir récolter le fruit d'une saison 2014/2015 intense.

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«C'était laborieux. Il y avait un contraste entre la fougue et l’engament de cette équipe belge et ce qu'on a montré pendant la première demi-heure. (...) J'ai du mal à l'expliquer. On a lutté pendant 38 journées (la saison passée, ndlr) pour participer à cette compétition. Ne pas se donner les moyens d'aller au bout de nos intentions, notamment dans la première demi-heure, c'est incompréhensible. Il y avait la place pour gagner. C'est de la colère parce qu'on a conscience qu'on a loupé quelque chose d'important dans cette compétition. On est passé à côté de quelque chose d'important. » Un recadrage nécessaire avant le choc face à l'OM dimanche prochain que partage Christophe Jallet.

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«On est obligé d'être en colère ce soir, on partage tous ce sentiment. On menait 1-0 à onze contre dix. Si on n'est pas en colère aujourd'hui, on le sera jamais. C'était l'occasion pour nous de se lancer dans la compétition et on est passé à côté. Ce match nul est une défaite pour nous. On savait que ça allait être plus difficile, qu'il y aurait un cran au-dessus face à nous. On l'a pris de plein fouet notamment sur la première période. Ça fait partie de l'exigence de la Ligue des Champions. c'est à nous de prendre conscience de ça.» Un constat triste au vu des efforts fournis par les jeunes pousses lyonnais la saison dernière, mais qui n'échappe à personne. «Quand on est sur le terrain on ne s'en rend pas trop compte. Il faut qu'on fasse beaucoup plus individuellement. La Gantoise était une bonne équipe. Mais c'est vrai qu'on doit faire beaucoup mieux. C'est une compétition à part, c'est le très très haut niveau. Chaque erreur on les paie cash. c'est des matches qui doivent nous apporter», a confirmé Maxime Gonalons en zone mixte. Opposé à Valence puis au Zenit lors de ses deux prochaines rencontres de LdC, l'OL sait donc à quoi s'en tenir s'il ne veut pas vivre une campagne européenne 2015/2016 désastreuse.

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