Face au Real Madrid, le Paris Saint-Germain s'en est tiré avec le point du match nul (2-2). Pourtant, si le club de la capitale n'a pas été transcendant face aux Merengues, il peut regretter une décision arbitrale qui aurait pu changer le cours de la rencontre.
Attendu au tournant par un Real Madrid revanchard après le 3-0 encaissé au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain s'en est sorti de justesse. Mené deux buts à zéro, le club de la capitale est parvenu à arracher un 2-2 in extremis. Une performance moyenne que n'a pas cherché à nier Thomas Tuchel. Pourtant, et si cela ne doit pas servir d'excuse, une décision d'arbitrage eu avantageuse pour le PSG va faire parler. Juste avant la pause, alors que Madrid menait 1-0, Thibaut Courtois fait faute sur Mauro Icardi dans sa surface de réparation.
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L'homme en noir décide alors d'accorder un penalty pour les Parisiens et d'expulser le gardien belge. Mais ça, c'était avant qu'il fasse appel à l'assistance vidéo pour annuler le penalty et le carton rouge. La raison ? Idrissa Gueye aurait commis une faute précédemment, ce qui aurait entraîné l'action favorable pour les Parisiens. Sauf que sur les ralentis, on s'aperçoit que l'arbitre, après avoir vu le contact de Gueye, fait signe aux acteurs de poursuivre l'action. De quoi alimenter encore plus la polémique. Interrogé au micro de RMC Sport, Leonardo est revenu sur cet incident.
Le PSG a un crédit
«L’image est claire. J’ai prévenu que je ne parlerai plus de l’arbitrage. Mais sur l’hypothétique faute d’Idrissa, l’arbitre, qui n’est pas loin de l’action, dit : « on y va ». S’il a dit ça, c’est qu’il a rjugé qu’il n’y a pas faute. Après, il y a le carton rouge et le penalty. Après, il a appelé la VAR et a considéré qu’il y avait faute (de Gueye), alors qu’il avait jugé qu’il n’y avait pas faute. Le règlement dit qu’il a le droit de le faire (solliciter la VAR) en cas d’erreur grave. Honnêtement, on peut toujours discuter de cette faute, mais ce n’était pas une erreur grave. L’action pouvait changer le match».
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Enfin, interrogé sur les nombreuses erreurs d'arbitrage dont s'estime être victime le club de la capitale en Coupe d'Europe ces dernières années, et notamment face aux équipes espagnoles, le directeur sportif francilien ne veut pas croire à la théorie du complot. Mais avoue que la liste des griefs s'allonge au fil des ans. «Je comprends (la frustration des supporters à l'encontre de l'arbitrage jugé anti PSG, ndlr), mais je veux pas y croire sinon c’est fini. Mais si on fait attention à tout ce qui s’est passé ces dernières années, on peut dire qu’on a un crédit.» À bon entendeur...
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