Ligue des Champions : les joueurs du PSG expliquent leurs difficultés face aux grands d'Europe

Par Matthieu Margueritte
3 min.
PSG Marcos Aoás Corrêa @Maxppp

Une nouvelle fois attendu au tournant, le Paris Saint-Germain n'a pas été à la hauteur face à un grand d'Europe. Battu à Liverpool (2-3), le club de la capitale a bien failli subir le même sort contre Naples (2-2). Un nouveau rendez-vous manqué que les Rouge-et-Bleu ont tenté d'expliquer.

Ils l'ont rabâché depuis la défaite concédée à Anfield, face à Liverpool (2-3). Dominés dans l'intensité et le jeu par les Reds, les Parisiens avaient juré qu'on ne les y reprendrait plus. Souvent dépassé lorsqu'il affronte un grand d'Europe en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain avait tiré du positif dans le couac d'Anfield en expliquant qu'il valait mieux recevoir ce genre de leçon en début de campagne européenne, plutôt que dans le money time. Et il est vrai que la bande de Thomas Tuchel avait su réagir par la suite en championnat en alignant les succès avec une intensité affichée presque à chaque instant.

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Mais hier soir, les vieux démons du club de la capitale ont ressurgi. Oubliées la leçon d'Anfield, ainsi que celles du Bernabéu ou du Camp Nou. Opposés à une équipe de Naples que l'on savait joueuse et accrocheuse, les Franciliens ont une nouvelle fois déçu. Inexistants en première période, sans impact, les leaders incontestés de la Ligue 1 ont encore une fois sauvé les meubles grâce à un exploit individuel de l'une de ses stars offensives, Angel Di Maria (2-2). Alors, à l'heure de faire le bilan, l'inquiétant constat de l'impuissance parisienne dans ce genre de rendez-vous saute aux yeux. «On n'est pas satisfait. On est à la maison, on connaît notre force ici. Les choses ne vont pas venir facilement. D'un autre côté, on avait une équipe de haut niveau. C'est un groupe très difficile. Chaque point est très important. Ça va se jouer sur des détails. Il nous reste trois matches à jouer, ce sera trois finales», a indiqué Marquinhos en zone mixte à l'heure d'exprimer la frustration des siens.

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Le PSG ne joue pas en équipe

Egalement présent face aux médias, Marco Verratti a eu des mots un peu plus saignants pour juger la prestation de son équipe. «Il faut améliorer des choses. Il faut jouer plus en équipe. Il faut être plus organisés parce que ça devient difficile contre des grandes équipes. En Ligue des Champions, il faut aussi penser qu'il y a de grands joueurs en face. On ne peut pas être dominateur tout le match. Il faut bien défendre quand les adversaires ont le ballon parce que quand vous jouez contre de grandes équipes, c'est difficile d'avoir la balle. Il faut jouer sur de petits détails et être concentrés jusqu'à la dernière minute. Notre première période, on l'a jeté à la poubelle parce qu'on n'a pas joué. La deuxième, c'était différent et on doit s'appuyer sur ça.»

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Quant à Thomas Tuchel, l'entraîneur allemand a lui aussi pointé le manque de cohésion de ses joueurs. «On manque de structure compacte. Si tu ne joues pas compact, tu ne peux pas jouer avec intensité. On ne doit pas mélanger cela. On a perdu notre structure. Quand les espaces sont trop grands, tu ne peux pas jouer avec intensité. C'est capital de fermer les espaces, c'est notre défi.» Mais hier, avec un trio MCN trop isolé et peu regardant sur les efforts défensifs (hormis Cavani), et un entrejeu sans grand impact, le défi s'annonce relevé pour Tuchel. Et dans quinze jours, le déplacement au San Paolo s'annonce plus que compliqué. Car les leçons s'enchaînent pour les Parisiens et pas grand monde ne semble disposé à vouloir les apprendre par cœur.

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