Naples-Nice : les notes du match

Par La Rédaction FM
12 min.
SSC Naples @Maxppp

Pour ce match aller des barrages de Ligue des champions, l'OGC Nice se déplaçait à San Paolo pour affronter le Napoli. Malmenés (2-0) par une brillante équipe napolitaine, les hommes de Lucien Favre devront se montrer plus entreprenants au retour à l'Allianz Riviera.

Pour ce déplacement périlleux à San Paolo, Lucien Favre musclait sensiblement son onze et tentait un 3-5-2. Ainsi, Christophe Jallet fêtait sa première titularisation de la saison. Allan Saint-Maximin découvrait lui la Ligue des champions ce soir. Maurizio Sarri optait lui pour un classique 4-3-3. Dès les premières minutes le Gym contenait bien les assauts napolitains grâce à une excellente organisation. Sur une superbe ouverture distillée par Hamsik, Callejon voyait sa reprise de la tête filer au-dessus des buts niçois (7e). Naples ne tardait pas à prendre le contrôle des opérations. Sur une ouverture signée Insigne, Mertens devançait la sortie de Cardinale et concluait dans le but vide (1-0, 13e). Auréolés par leur ouverture du score, les joueurs transalpins enchaînaient sur un ballon mal renvoyé par Le Marchand, Mertens s'essayait au retourné, mais sa tentative passait à côté (15e).

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Les Aiglons prenaient l'eau, sur une mauvaise passe de Malang Sarr, Callejon récupérait le cuir et transmettait à Mertens qui se jouait de toute la défense niçoise avant de buter sur Cardinale (21e). Nice ne parvenait pas à s'approcher des buts gardés par Reina. Il fallait attendre la 34e pour entrevoir une opportunité niçoise. Sur un déboulé de Jallet côté droit, l'ancien lyonnais servait dans la surface Koziello dont la frappe échouait juste à côté des buts napolitains. Les hommes de Lucien Favre se montraient une nouvelle fois dangereux sur une récupération de Koziello qui trouvait Saint-Maximin. L'ancien monégasque perforait la défense transalpine avant de décocher une frappe qui passait à côté (40e). Dans la foulée, Naples manquait d'inscrire un deuxième but. Sur une mauvaise relance de Le Marchand, Hamsik alertait Insigne dont la frappe enroulée obligeait Cardinale à s'employer (41e).

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Une erreur d'appréciation de l'arbitre qui coûte cher

Au retour des vestiaires, l'OGC Nice se faisait une nouvelle fois surprendre. Hamsik alertait Insigne dont la reprise acrobatique inquiétait Cardinale (46e). Naples se montrait toujours aussi entreprenant. Sur une remise de la tête effectuée par Callejon, Mertens décochait une frappe mal repoussée par Cardinale sur Insigne qui ne parvenait pas à redresser (50e). Les Aiglons réagissaient sur un petit numéro de Koziello qui éliminait trois joueurs, le milieu niçois servait Plea dont la frappe non cadrée n'inquiétait pas Reina (56e). Nouvelle opportunité pour le Napoli, avec Callejon qui centrait pour Mertens dont le plat du pied filait juste à côté des buts niçois (61e). Sur une ouverture d'Hysaj, Souquet manquait de tromper son propre gardien, sa tête s'écrasait sur la transversale de Cardinale (64e).

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Quelques secondes plus tard, Insigne décochait une lourde frappe qui obligeait Cardinale à s'employer (65e). Sur un une-deux entre Insigne et Mertens, l'international belge se faisait stopper irrégulièrement par Jallet en dehors de la surface mais l'arbitre du match désignait le point de penalty. Jorginho prenait à contre pied Cardinale (2-0, 70e). Les Aiglons perdaient le fil du match depuis le deuxième but napolitain. Sur un centre d'Allan côté droit, Insigne au point de penalty voyait sa frappe stoppée par Cardinale (75e). La soirée devenait cauchemardesque pour le Gym avec les expulsions conjuguées de Koziello et Plea (81e). L'OGC Nice devra proposer un autre visage si il souhaite se qualifier pour les poules de la Ligue des champions.

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L'homme du match : Mertens (8,5) : il a ouvert le score pour les siens en profitant de la mauvaise sortie de Cardinale (13e). Sur ce coup-là, l’international belge, lancé en profondeur par Insigne, a dribblé le gardien niçois avant de marquer dans le but vide. Juste après, il a osé un ciseau acrobatique (16e) qui n’est pas passé loin. Il a failli marquer un but d’anthologie sur une action individuelle, mais sa frappe était trop écrasée et centrale (21e). Outre ses nombreuses occasions, il a été très bon collectivement. Une première mi-temps de rêve pour lui, un cauchemar pour les Aiglons. A failli tromper Cardinale au retour des vestiaires (51e) avec une frappe moyenne mais déviée. Aurait dû mieux faire sur la belle offrande de Callejón mais sa frappe du plat du pied est passée à côté (62e). Il a obtenu le penalty de Naples (69e) sur une faute de Jallet à la limite de la surface. Un grand match, remplacé par Milik (75e) qui aurait dû marquer sur la remise parfaite de Callejón (86e). Seul face à Cardinale, le Polonais s'est emmêlé les pinceaux.

Naples :

-Reina (5) : quasiment rien à faire jusqu’à une bonne sortie (20e) pour couper la course de Pléa. L’ancien portier de Liverpool est sinon battu sur les deux frappes dangereuses niçoises (35e, 40e) qui sont passées juste à côté. Une première période en mode plutôt spectateur pour l’expérimenté espagnol. Dans le second acte, il a touché le ballon pour la première fois sur un corner niçois qu'il a dégagé avec autorité (64e). Rien à faire ensuite pour lui. Très peu d’énergie dépensée ce soir.

-Hysaj (5,5) : l’Albanais est tout de suite entré dans le bain, se faisant d’abord déborder par Saint-Maximin (2e) sur la première demi-occasion niçoise, avant de prendre de vitesse à son tour la défense des Aiglons (3e) et d’obtenir le premier corner du match. Il a tenté ensuite sa chance de loin, sans conséquence (6e). Le jeu de Naples a ensuite plutôt basculé sur l’autre côté, mais il s’est remontré dangereux en fin de première période avec une faute intelligente obtenue (38e). Dans le second acte, son centre tendu a failli provoquer le c.s.c. de Souquet (66e). Comme Ghoulam, a moins pris de risque et a bien tenu la baraque.

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-Albiol (6) : l’ancien joueur du Real Madrid a contré une première frappe dangereuse de Lees Melou (2e). Il a fait le job quand il le fallait en première période, comme une intervention parfaite sur une accélération de Pléa (34e). Il n’est pas loin de marquer sur un corner (42e) mais a été contré par la main de Jallet. Solide en seconde période avec plusieurs dégagements et interventions (64e, 74e). Serein ce soir.

-Koulibaly (6) : l'international sénégalais s’est montré agressif sur les premiers corners de Naples. Défensivement, il a contré un dangereux ballon niçois (19e). Vigilant, l’ancien Messin a bien contenu Pléa mais s’est fait prendre de vitesse sur la meilleure occasion de Nice (35e, frappe de Koziello). Une première période correcte. Tout de suite en jambes au seconde période, n'hésitant pas à monter haut pour récupérer des ballons. Il a contré une frappe de Pléa qui partait bien (57e) et a été bon dans le jeu aérien (68e). Comme Albiol, serein ce soir.

-Ghoulam (5) : l'international algérien est beaucoup monté sur son côté en première période, profitant du bon travail d’Insigne. Ses centres ont en revanche manqué de précisions. Défensivement en revanche, les deux grosses occasions niçoises sont passées sur son couloir (35e, 40e). Il s'est moins aventuré en attaque en seconde période, et a plutôt bien défendu. Un match serein, sans plus.

-Jorginho (7) : l'Italo-Brésilien a plutôt bien protégé sa défense en début de partie, mais a parfois été trop court sur des longs ballons aériens niçois, surtout en fin de première mi-temps. Il a sinon réussi à transpercer la ligne médiane niçoise grâce à des passes millimétrées. Très attentif au retour des vestiaires, il n'a pas hésité à défendre bas et a dégagé des ballons dans la surface de Reina (comme à la 55e). Battu par le dribble de Koziello (57e) qui a amené une frappe contrée de Pléa, mais a récupéré un très bon ballon au milieu de terrain (66e). Il a transformé le penalty de Naples (70e) prenant à contre pied Cardinale. Un match solide.

-Allan (6,5) : en première période, le Brésilien a fait du mal aux milieux de terrain niçois en récupérant de nombreux ballons et en donnant rapidement des ballons dangereux aux attaquants (comme à Mertens, 21e). A l’approche de la pause, il s’est parfois fait prendre de vitesse sur les quelques accélérations niçoises. Agressif au retour des vestiaires avec une vilaine faute (48e) qui aurait pu être sanctionnée. Quelques ballons perdus mais des très bons ballons distribués (comme à Insigne, 76e). Un match solide, replacé par Rog (85e), qui a fait le boulot.

-Hamsik (5) : l'international slovaque est l’auteur de la première frappe du match, une demi-volée des vingt mètres qui est passée au-dessus (2e). Il a délivré ensuite un superbe centre pour Callejón (8e) qui aurait dû marquer de la tête. Dynamique tout au long de la première période, mais maladroit sur certaines passes. Discret au retour des vestiaires, il est remplacé par Zieliński (59e) après un match moyen. Le Polonais a tout de suite trouvé ses repères et a très bien distribué le ballon. Il est à l'origine de la faute de Koziello qui a amené les deux cartons rouges niçois (79e). Auteur d'une frappe lointaine non cadrée (88e)

-Callejón (7,5) : il aurait dû donner l’avantage à Naples en début de match après avoir été impeccablement servi par Hamsik, mais sa tête est passée au-dessus de la cage de Cardinale (8e). Il a été un danger permanent pour les Aiglons mais a manqué de précision dans le dernier geste. L’ancien joueur du Real Madrid a sinon très bien tiré les nombreux corners (6 au total) de son équipe en première période. A bien remis de la tête un ballon pour Mertens qui a failli marquer (51e). Une autre très belle remise pour Martens qui a raté le cadre (62e) et pour Milik (86e) qui aurait du marquer. Un match de haut standing pour lui.

-Mertens (8,5) : voir ci-dessus.

-Insigne (8) : l'international italien a été impressionnant en première période, ses ouvertures ont fait beaucoup de mal aux Niçois. C’est lui qui a offert un superbe ballon en profondeur à Mertens pour l’ouverture du score (13e). Outre son jeu collectif exemplaire, il a récupéré des ballons au cœur du terrain pour mener des contres foudroyants (33e, 34e). Auteur d’une frappe magistrale (42e), détournée par Cardinale. Il ne s’est pas relâché au retour des vestiaires, il a encore donné le tournis à la défense niçoise qui s’est dégagée in-extremis (48e). Seul face au but, il a raté le plus facile après la frappe détournée de Mertens (51e). Il est au cœur du une-deux jouée avec Mertens amenant le penalty napolitain (69e). Il a passé la soirée à bien se démarquer de ses adversaires, comme en témoigne sa nouvelle frappe cadrée (76e) où il s'est retrouvé seul dans la surface. Une dernière occasion sur un coup-franc non cadré (83e). Un match du niveau de la Ligue des Champions pour lui, il aurait mérité de marquer.

Nice :

  • Cardinale (4) : le portier niçois est clairement coupable sur l'ouverture du score. Sa sortie hasardeuse permet à Mertens d'ouvrir la marque. S'est bien repris à la 41e en détournant en corner une frappe d'Insigne et en détournant une frappe d'Insigne à la 65e. Pris à contre pied sur le penalty de Jorginho (70e).

  • Jallet (5) : Sur le côté droit, l'ancien lyonnais a essayé de jouer simple pour sa première titularisation. S'est distingué à la 34e par son apport offensif qui a permis à Koziello d'inquiéter Reina. Son intervention illicite pourtant à l'extérieur de la surface entraîne le deuxième but du Napoli. Remplacé parBurner (94e).

  • Souquet (5) : le joueur niçois s'est attelé à remplir correctement ses tâches défensives. Bien épaulé par Jallet sur la droite, l'ancien dijonnais s'est évertué à jouer juste participant rarement aux actions offensives. A failli tromper son propre gardien en détournant de la tête une ouverture d'Hysaj (64e).

  • Dante (6) : le capitaine niçois a tenté tant bien que mal de maintenir le navire à flot. Intraitable dans les duels, son expérience et son sens du placement lui ont permis de s'extirper de situations compliquées. N'a rien pu faire pour empêcher le naufrage collectif de son équipe.

  • Le Marchand (4) : pas du tout à son avantage, l'ancien havrais a semblé perdu sur le pré. Sa relance imprécise aurait pu coûter cher à son équipe mais Insigne s'est heurté à Cardinale (41e). A connu moins de difficultés dans le second acte notamment dans les duels et le positionnement.

  • Sarr (3,5) : comme face à l'Ajax, l'international espoirs français a éprouvé les pires difficultés sur son côté gauche. Débordé par instants y compris sur le plan physique, Callejon et Hysaj se sont régalés. Son nouveau positionnement sur le couloir gauche met en exergue ses lacunes. Remplacé par Boscagli (59e) qui a réussi à limiter les dégâts.

  • Lees-Melou (3) : très discret, l'ancien dijonnais n'a pas pesé sur les événements et a rarement effectué les bons choix. Pas mal de ballons perdus, malgré un second acte plus satisfaisant notamment dans les orientations de jeu, il est resté bien discret ce mercredi soir.

  • Seri (4) : l'international ivoirien est capable de produire des prestations largement supérieures. Le milieu niçois n'est jamais parvenu à insuffler le bon tempo à son équipe. Des ballons perdus de manière assez inhabituelle. Beaucoup de déchets ce soir.

  • Koziello (5) : toujours généreux dans l'effort, le jeune niçois n'est pas apparu sous son meilleur jour. Dangereux sur une frappe dans la surface à la 34e qui passe juste à côté des buts de Reina. Une soirée difficile qui s'achevait sur une expulsion suite à un tacle trop appuyé sur Zielinski (79e).

  • Saint-Maximin (6,5) : assurément le plus entreprenant ce soir sur la pelouse de San Paolo. Sa vitesse et sa percussion ont considérablement gêné la défense napolitaine. Aurait pu ouvrir le score pour le Gym juste avant la pause. Le meilleur niçois à n'en point douter même si il n'a pas trop participé aux tâches défensives. Remplacé par Walter (81e).

  • Plea (3,5) : l'attaquant niçois a vécu une soirée cauchemardesque. Rarement bien inspiré, il n'est jamais parvenu à peser sur la défense napolitaine. Sa complicité avec Saint-Maximin fut quasi-inexistante. Pour couronner le tout, l'attaquant niçois se faisait bêtement exclure en contestant la décision de monsieur Marciniak sur l'expulsion de Koziello (81e).

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