PSG - APOEL : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
PSG Lucas Rodrigues Moura da Silva @Maxppp

Le PSG a fait le boulot. Comme il y a quinze jours, le club de la capitale s’est imposé face à l’APOEL Nicosie sur la plus petite des marques (1-0). Un résultat qui permet aux Rouge-et-Bleu de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.

Nouveau rendez-vous européen pour le Paris Saint-Germain de Laurent Blanc. Deux semaines après une victoire poussive en terres chypriotes (0-1), les Parisiens retrouvaient l’APOEL Nicosie au Parc des Princes ce soir avec l’objectif de valider leur billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Privé de Marco Verratti ce soir, le PSG se présentait avec un milieu Motta – Matuidi – Pastore. Lavezzi et Lucas soutenaient Cavani sur le front de l’attaque francilienne.

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Et même pas le temps de réfléchir pour les Parisiens que dès le coup d’envoi, Cavani, déjà buteur à Chypre, inscrivait d’entrée le premier but de la rencontre (1e). L’Uruguayen profitait d’un superbe centre de van der Wiel pour inscrire son troisième but en quatre matches de Ligue des Champions cette saison. Nicosie tentait de réagir rapidement mais Sirigu s’imposait devant Vinicius (12e) avant que Morais ne manque totalement sa reprise. Paris dominait les débats et Lucas, énorme ce soir, faisait souffrir la défense adverse. Le Brésilien a beaucoup tenté sa chance (28e, 32e), se montrant intenable sur son couloir. 1-0 à la pause, Paris fait le boulot.

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Au retour des vestiaires, Cavani manquait le cadre sur une frappe enroulée du gauche (49e) avant que Lucas n’oublie Lavezzi sur un contre éclair mené par Matuidi (54e). Paris dominait toujours aussi largement mais manquait clairement de réussite dans la finition. Pastore (55e), Cavani (73e), puis Lucas (75e) ne parvenaient pas à faire la différence malgré de bonnes opportunités. Au final, le but précoce de Cavani suffira au bonheur du club de la capitale, qui valide son ticket pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions grâce au résultat positif du FC Barcelone devant l’Ajax.

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L’homme du match : Lucas Moura (8) : déjà très bon à Lorient en Ligue 1, Lucas aura été l’homme fort du PSG ce soir. Meilleur parisien sur la pelouse, il aura été très percutant sur son couloir. Incisif, il s’est créé beaucoup d’opportunités (28e, 32e) face au but. Intenable balle au pied, il a fait vivre un véritable calvaire aux défenseurs adverses grâce à des gestes techniques de grande classe. Remuant et inarrêtable, se permettant même de remporter des duels de la tête, il est remplacé sous les applaudissements par Cabaye (86e) en fin de match.

PSG :

  • Sirigu (6,5) : comme souvent, l’Italien du PSG n’a pas eu grand-chose à faire ce soir. Vigilant sur l’une des seules situations chaudes pour Nicosie (12e), il s’est ensuite contenté d’assurer ses interventions. Bon dans la relance au pied, il s’est montré rassurant lors de ses sorties aériennes. Tranquille.

  • van der Wiel (6,5) : de retour en tant que titulaire ce soir, le latéral néerlandais a livré une prestation de haut vol. Toujours aussi intéressant offensivement, c’est lui qui délivre un centre parfait pour le but de Cavani d’entrée de jeu (1e). Précis dans ses centres et fort d’une belle complicité avec Lucas, il a fait du bien sur son aile. Concentré défensivement, il a parfaitement bloqué son couloir, ne se faisant que rarement dépassé.

  • Thiago Silva (6,5) : ce soir encore, le capitaine du PSG a parfaitement rempli sa mission. Au côté de son compatriote David Luiz, le Brésilien s’est montré très solide dans ses interventions. Appliqué et concentré dans ses relances, il a été très propre.

  • David Luiz (6) : sobre dans ses interventions, l’ancien joueur de Chelsea a passé un match plutôt tranquille aujourd’hui. Concentré dans les duels, il s’est permis d’évoluer très haut sur la pelouse, apportant son agressivité dans l’entrejeu et permettant aux siens de se projeter rapidement vers l’avant. Facile.

  • Maxwell (5) : prestation mitigée de la part du latéral brésilien. Juste dans ses interventions et plutôt précis dans ses transmissions, l’ancien Barcelonais s’est montré bien discret sur le plan offensif. Bon dans les duels, il n’a pas profité de la domination parisienne pour venir apporter des solutions en attaque. Dommage.

  • Thiago Motta (7) : peu tranchant depuis le début de la saison, l’Italien a su se sublimer ce soir pour la Ligue des Champions. Véritable aspirateur à ballon dans l’entrejeu, il a régné en maître au milieu de terrain, récupérant énormément de ballons dans les pieds adverses. S’il a connu du déchet dans certaines de ses transmissions longues, c’est lui qui a dicté le tempo de la rencontre. Un patron qui n’a pas hésité à apporter son aide en défense également.

  • Matuidi (7,5) : énorme match du chien fou parisien. Complètement dans son registre ce soir, le milieu de terrain du PSG a abattu un travail considérable dans l’entrejeu. Généreux dans l’effort, il n’a cessé de proposer des solutions vers l’avant, profitant d’une remarquable complicité avec Pastore. Juste dans ses choix, malgré un manque de précision sur des passes faciles, il est à l’origine de plusieurs actions dangereuses pour Paris.

  • Pastore (7,5) : dans la lignée de ses prestations depuis le début de saison, le meneur argentin a encore été très bon ce soir. Véritable maître du jeu parisien, il a brillé sur la pelouse. Très actif dans un rôle d’électron libre, il a distillé de superbes ballons à ses partenaires et aurait pu s’offrir un but magnifique à l’heure de jeu (60e). Constant, sa qualité et son aisance technique ont fait très mal à la défense chypriote.

  • Lucas (8) : voir ci-dessus.

  • Cavani (5,5) : grâce à son but d’entrée de match après seulement 57 secondes de jeu, le buteur uruguayen est devenu le buteur le plus rapide de l’histoire du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions. Pourtant, l’ancien Napolitain, actif et remuant sur le front de l’attaque, aurait pu marquer beaucoup plus de buts ce soir, manquant clairement de réussite (17e, 37e, 56e, 79e)… Intéressant dans le repli défensif, il doit améliorer son rendement.

  • Lavezzi (4,5) : c’est devenu une habitude pour le lutin argentin. Très actif, généreux dans ses courses, et auteur de bons appels dans le dos de la défense chypriote, Lavezzi s’est montré bien trop brouillon dans la finition pour être dangereux, que ce soit dans ses tentatives de tir (38e) ou bien dans la passe. Remplacé par Bahebeck (78e).

APOEL :

  • Pardo (7) : certes, il n’est pas exempt de tous reproches sur le but de Cavani, sa main pas assez ferme cédant face à la puissance de la frappe du Matador. Mais difficile de lui imputer la défaite des siens, lui qui a réalisé quelques parades de fort belle facture (28e, 32e, 60e). De quoi marquer des points auprès d’un grand public qui, sans lui faire injure, ne le connaissait pas franchement.

  • Mario Sergio (6) : le joueur passé par l’Ukraine entre 2008 et 2012 n’a pas à rougir de sa prestation, bien au contraire. Plutôt solide derrière, le latéral droit a contenu tant que possible les assauts franciliens venant dans son couloir. Offensivement, le joueur de 33 ans a été inspiré, prenant régulièrement son aile pour percuter et adresser des centres.

  • João Guilherme (5) : international brésilien U17 de son état, celui qui a fêté en avril dernier ses 28 ans s’est battu. À défaut d’être transcendant, le rugueux défenseur central s’est montré dur sur l’homme et combattif. Battu par Cavani sur son enchaînement de toute beauté pour l’ouverture du score (1e), il a au moins eu le mérite de lui imposer un défi physique.

  • Carlão (4) : l’ancien défenseur du FC Sochaux-Montbéliard n’a pas profité de son retour sur les vertes pelouses françaises pour se rappeler au bon souvenir des amateurs de Ligue 1. Pas dans son plus grand jour, le numéro 5 a été souvent mis en difficulté, manquant notamment son intervention sur l’ouverture du score signée Cavani (1e).

  • Ioannou (3,5) : dans un effectif cosmopolite, le latéral gauche est l’un des rares chypriotes à figurer dans le onze de départ de l’APOEL. Le jeune homme tout juste âgé de 18 ans, passé par Manchester United faut-il le rappeler, a souffert face à ses adversaires directs, Lucas lui faisant passer une soirée bien compliquée. De l’envie, mais trop de limites pour tenir son aile.

  • Efrem (4) : passé plus tôt dans sa carrière par Arsenal ou bien encore les Glasgow Rangers, Georgios Efrem le bien nommé a souffert comme la plupart de ses partenaires de jeu. Le joueur de 25 ans s’est contenté de défendre et d’être appliqué sur les tâches défensives, à défaut de pouvoir exister de l’autre côté du terrain.

  • Nuno Morais (5) : le joueur qui a évolué notamment du coté de Chelsea a livré un match somme toute correcte. À défaut de pouvoir être étincelant, le natif de Penafiel a opposé sa grinta, son application tactique, et quelques initiatives techniques bien senties, à la vague francilienne qui n’a eu de cesse de submerger l’APOEL. Il manque cependant l’immanquable en début de match (12e).

  • Gomes (3,5) : match compliqué pour le milieu de terrain du club chypriote. Le joueur portugais de 29 ans n’a pas franchement brillé dans cette partie, n’existant que trop peu au cours du premier acte. C’est donc en toute logique qu’il fut remplacé à la pause par Sheridan (4). Pas plus en vue que son partenaire, le remplaçant du soir n’a pas eu l’occasion de se mettre en évidence dans une deuxième mi-temps largement dominée par le PSG.

  • Vinicius (6) : le milieu défensif de l’APOEL n’aura pas démérité ce soir. Dans une partie où les occasions chypriotes furent rares, très rares, c’est lui qui a fait craindre le pire aux supporters du Parc des Princes. Car, sur un coup de tête bien placé au second poteau, le Brésilien de 28 ans a contraint Sirigu à sortir le grand jeu, et de réaliser un arrêt spectaculaire (12e).

  • Manduca (3,5) : l’expérimenté joueur de 34 ans a souffert. Son équipe se contentant défendre, difficile pour l’attaquant brésilien d’exister. Celui qui évolue au club depuis 2010 s’est battu, mais n’a jamais vraiment su exister dans une partie où défendre fut sa seule véritable tâche.

  • Djebbour (4) : l’avant-centre algérien s’est battu sur tout le front de l’attaque. Dans une partie où son équipe était dominée de la tête et des épaules, le Fennec a dû aller au charbon, ce qu’il a plutôt bien fait. Reste que le rôle d’un attaquant est aussi de porter le danger dans la surface adverse, ce qu’il n’a pas su (pu ?) faire.

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