PSG : Blanc durcit le ton pour défendre Cavani

Sept buts sur ses six dernières titularisations. Edinson Cavani (27 ans), auteur d’un doublé ce mardi soir face à l’Ajax Amsterdam (3-1, 5e journée de Ligue des Champions), retrouve doucement mais sûrement son instinct de buteur après un passage à vide au début de l’automne (quatre matches sans marquer). El Matador compte désormais dix réalisations en dix-neuf apparitions toutes compétitions confondues. À pareille époque, la saison passée, il en était à douze réalisations. Ces statistiques rassurantes font bien évidemment le bonheur de son entraîneur Laurent Blanc. Interrogé en conférence de presse, le coach parisien a en effet tenu à défendre, encore une fois, son goleador face aux attaques dont il a fait preuve.

«Je n’ai pas de problème avec Cavani, c’est vous qui avez un problème avec Cavani. Alors, vous me demandez d’analyser les problèmes que vous inventez avec Cavani… C’est le monde à l’envers ! C’est le monde à l’envers ! Je ne plaisante pas. Edinson Cavani, je l’ai toujours défendu parce que je sais la confiance qu’il faut pour marquer des buts. C’est un marqueur de buts incroyable. Vous n’avez qu’à lire ses stats. Et, à Paris, il fait la même chose que ce qu’il faisait avec Naples ou Palerme. Le seul problème, c’est que quand il a marqué un peu moins, vous avez dévié sur son poste. Vous lancez des polémiques et vous me demandez à moi, après, de commenter ces polémiques que vous avez lancées. Non. Excusez-moi, mais on s’arrêtera là», a-t-il lancé, particulièrement remonté.

Mais le technicien parisien ne s’est pas franchement arrêté, reprenant sa tirade à l’encontre de ceux qui ont critiqué son international uruguayen durant sa période de disette. «On le savait ça, qu’on possédait de très bons joueurs et de très bons buteurs. Le seul problème, c’est que s’ils ne marquent pas des buts pendant deux ou trois matches, vous faites des analyses, vous montrez des stats, vous pointez du doigt son positionnement. Non. Il y a des périodes comme ça où c’est un peu plus difficile, on perd un petit peu confiance. Et puis on retravaille, on retrouve la confiance devant le but et ce soir (ce mardi), Edi en est l’exemple type. Il marque deux buts. C’est quelqu’un qui marquera toujours beaucoup de buts dans sa carrière. Il l’a toujours fait. Ibra n’en parlons pas ! On a la chance de les avoir au Paris SG. C’est quand même bien pour l’entraîneur que je suis», a-t-il savouré. Qu’on se le dise, Laurent Blanc n’aime pas franchement qu’on touche à Edinson Cavani…