PSG : la fin de l'Ibra dépendance ?

Par La Rédaction FM
2 min.
PSG Zlatan Ibrahimović @Maxppp

Paris l'a fait. Opposé au Barça sans Ibrahimovic, le PSG a su s'imposer avec brio (3-2). Mais si le changement tactique n'y est pas étranger, Laurent Blanc préfère insister sur le changement de mentalité de son équipe.

Son absence à Stamford Bridge la saison passée pour le quart de finale retour de Ligue des Champions face à Chelsea avait grandement contribué à l'élimination du Paris Saint-Germain. Buteur numéro un du club de la capitale en Ligue 1 et en LdC l'année dernière, Zlatan Ibrahimovic était un élément incontournable du onze type de Laurent Blanc. Cette saison, rebelote. En championnat, le géant scandinave est déjà passé par la case infirmerie à deux reprises, mais il reste le meilleur artilleur des Rouge-et-Bleu (5 réalisations).

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Sur la scène continentale, Ibra a carburé fort en 2013/2014 avec 8 buts inscrits en 10 matches. Et les deux seules défaites du PSG (contre Chelsea et Benfica) ont été concédées sans le Suédois. Alors, au moment de recevoir un FC Barcelone plutôt fringant et affichant une impressionnante statistique de 0 but encaissé depuis le début du présent exercice, le forfait d'Ibra (en raison d'une talalgie) ne laissait présager rien de bon. Mais contre toute attente, Paris a enfin su remporter un grand match, le tout en rendant une copie impeccable. Le PSG est-il donc sur le point d'en finir avec l'Ibra dépendance ?

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Paris se reposait trop sur les exploits Ibra

«Je ne veux pas entrer dans ce dialogue. Je vais pas changer d’opinion. Je pense que le PSG, avec Ibra, a un joueur de grande qualité. Quand il est blessé, il faut faire avec. L'année dernière, il avait été blessé, on a aligné des équipes. On n'a pas déclaré forfait parce qu'Ibra n'était pas là», souligne un Laurent Blanc préférant insister sur le collectif. Pourtant, le schéma proposé par le Cévenol avec le chef d'orchestre Pastore positionné dans l'axe et un duo Cavani-Lucas très remuant semble enfin constituer une excellente alternative pour pallier l'absence d'Ibra. Mais s'il gardera sans doute ce système au cas où son n°10 viendrait encore à manquer à l'appel, Blanc y voit davantage un changement d'ordre mental.

«On n'a peut-être pas su trouver la détermination et la motivation collective suffisante pour réaliser des grands matches comme on a fait ce soir. Peut-être qu'inconsciemment on se repose (trop) sur les exploits d'Ibra. Là, on est conscient qu'avec Ibra on est meilleur, mais que sans Ibra, vu le match que l'on a fait ce soir, on est capable de faire de grandes performances. C'est une bonne chose pour le groupe de pouvoir compter sur un collectif puissant.» Ce que Paris a mis du temps à faire, Paris l'a réalisé avec brio ce mardi soir. Rien de tel pour rassurer un Laurent Blanc plus que jamais mis sous pression en ce début de saison.

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