PSG : Laurent Blanc justifie la surprenante sortie de Marco Verratti

Par La Rédaction FM
2 min.
PSG Laurent Blanc @Maxppp

Interrogé en conférence de presse sur le remplacement de Marco Verratti par Javier Pastore peu après l'heure de jeu, l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc s'est expliqué.

Il a sans doute été le meilleur élément du Paris SG ce mercredi soir sur la pelouse du Camp Nou. Face aux attaques du FC Barcelone (3-1, 6e journée de Ligue des Champions), Marco Verratti (22 ans) a brillé. Défensivement, l'Italien de poche a été de tous les combats, réussissant plusieurs tacles pleins d'à-propos devant Lionel Messi notamment. Balle au pied, le milieu de terrain a régalé les spectateurs présents dans les tribunes grâce à ses feintes et sa conservation du ballon sans égal. Et pourtant, peu après l'heure de jeu, alors que le club de la capitale courait après le score, c'est le natif de Pescara qui a été remplacé par Javier Pastore.

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Un choix pour le moins surprenant tant le Transalpin maîtrisait les débats dans l'entrejeu parisien. En conférence de presse, Laurent Blanc a évidemment dû justifier cette décision. «Non, non, Marco n'avait pas de problèmes physiques. C'était un vrai choix tactique, un vrai choix offensif par rapport au poste de Marco. Oui, c'est enlever un joueur qui vous amène de la sécurité, de la stabilité, de la sérénité, oui, mais devant nos dix-huit mètres... pour mettre quelqu'un qui peut vous apporter du mouvement, de la technicité, de la passe, mais devant les dix-huit mètres de l'équipe adverse. Ça a été un choix offensif, voilà. Ce n'est pas une punition vis-à-vis de Marco, loin de là, puisqu'il a été très bon», a-t-il lâché avant de poursuivre.

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Un coaching en question ?

«À un moment donné, il y a des choix à faire, un score à prendre en considération aussi. Si le score avait été différent, les changements auraient certainement été différents aussi. Ça fait partie du job de l'entraîneur», a-t-il lancé avant d'insister. «Il fallait un petit peu prendre des risques, on était menés (2-1), on était dans un temps fort. J'ai décidé de faire entrer des hommes frais, des hommes offensifs, en prenant un risque pour essayer de leur poser des problèmes offensivement. Ça a été la motivation des entrées de Javier et de Pocho. On a terminé avec quatre attaquants pratiquement. Il fallait faire un résultat ici pour garder notre première place. Il fallait prendre des risques et ce n'est pas à cinq minutes de la fin qu'on prend des risques», a-t-il conclu.

Ces explications s'entendent, évidemment, vu le contexte du match. Oui, mais pourquoi Marco Verratti - qui a abattu un terrain monstre et réussi quarante-six de ses cinquante-trois passes - plutôt qu'un autre ? La question restera sans réponse... Toujours est-il que dans un contexte où ses choix sont déjà contestés (remplacements systématiques d'Ezequiel Lavezzi à l'approche des vingt dernières minutes, titularisation d'un Thiago Silva qui peine à retrouver son meilleur niveau), Laurent Blanc a peut-être donné un peu plus de grain à moudre à ses détracteurs...

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