PSG-Real Madrid : le discours conquérant de Dani Alves

«Ensemble, on va le faire !» Le Paris Saint-Germain croit dur comme fer en un exploit demain soir au Parc des Princes à l'occasion des huitièmes de finale retour de l'UEFA Champions League face au Real Madrid. Le club de la capitale a mobilisé tous ses supporters pour mettre toutes les chances de son côté. Un rendez-vous qu'attend avec impatience Dani Alves. Présent aux côtés d'Unai Emery en conférence de presse à la veille de ce choc cinq étoiles, le Brésilien a confié : «Non, ce sera un match très difficile, dur à jouer parce que le Real Madrid a de grandes qualités. Ce sera un grand défi pour nous de changer l'histoire du PSG dans cette compétition. Nous avons une chance unique d'avancer en tant que club, joueur et groupe. Je pense qu'on peut avoir avoir la possibilité d'éliminer le champion sortant, historiquement ça nous rapprocherait du titre final. Nous allons aborder ce match du mieux possible. Je pense que nous aurions pu faire mieux,nous avons manqué d'expérience pour contrôler le match. On va partir avec la même envie, l'envie de proposer des choses».

Le latéral droit croit en une équipe qui a montré de belles choses lors du premier acte à Santiago Bernabéu. «C'est le match aller qui nous fait penser qu'on peut éliminer cet adversaire. On peut faire un pas en avant. Je crois qu'au match aller, on a été supérieurs à l'adversaire en terme de jeu, en terme de situations favorables. Mais notre adversaire vit de ça. Il leur suffi de 10 minutes, donc nous il faut essayer de faire en sorte de faire pendant 90 minutes ce qu'on a bien fait pendant 80 (à l'aller). Si on y arrive, on aura la possibilité d'éliminer le champion en titre. Au-delà des campagnes, des discours qu'on peut faire, il n'y a rien de plus motivant que cette compétition et cet adversaire qu'on va essayer d'éliminer. ll faudra faire un match parfait. ll faudra être intelligent. On aura 90 minutes pour inverser la vapeur et il faudra commencer ce match avec cet état d'esprit pour essayer de passer ce tour». Il poursuit : «Je pense qu'il faut justement des matches comme celui de demain. C'est ça qui manque au PSG pour franchir un cap, pour que les adversaires commencent ) prendre en compte le PSG, qu'ils ne pensent pas que Paris a seulement beaucoup d'argent. Je l'ai dit lors de ma présentation. J'ai dit que je ne venais pas ici pour vivre à Paris, ou pour l'argent. Si on mérite, je mérite d'être ici ou ailleurs. Je suis venu ici car je suis un compétiteur. Faire partie de l'histoire d'un club, ça ne s'achète pas avec l'argent. Ce qui me motive, c'est la passion».

Pas d'excuse pour Alves

Très motivé, Alves compte amener son expérience mais surtout sa grinta. «Non, je ne pense pas que ça influe beaucoup par rapport au groupe (son expérience). Je crois qu'au sein du groupe, chacun peut prendre la parole et apporter des choses positives à l'équipe. Mais si je prends la parole, je dirais qu'il faut profiter de ce grand moment. J'insiste, l'histoire est là pour être changée. A un moment, le PSG a eu ses limites. Il faut dépasser ses limites pour continuer à grandir, avancer en tant que club et équipe. Demain, nous avons une opportunité de le faire, de changer l'histoire. Il faut qu'on le fasse. On ne peut pas y réfléchir à deux fois. Il faut y aller et y croire. Ensuite, il faut le faire. Nous on y croit, ça c'est sûr. Maintenant, il faut le faire». Et pour cela, les Parisiens ne pourront compter que sur eux. Le forfait de Neymar ne doit pas être une excuse.

«Nous avons deux options, soit pleurer, soit se lever et faire ce qu'on a à faire. Avec Neymar, le PSG est beaucoup plus fort. Sans Neymar, il l'est encore. Il y a d'autres joueurs. C'est sûr que c'est impossible de ne pas ressentir l'absence d'un tel joueur. Soit on s'assoit et on pleure, soit on y va. J'insiste pour la deuxième option. J'ai pratiquement parlé avec lui tous les jours. On a convenu qu'on se verrait plus loin dans cette compétition. Quand on fait un pacte sur quelque chose, ça marche en général. J'espère qu'on pourra se retrouver bientôt dans cette compétition». Pas question non plus de se cacher derrière l'arbitrage. «Si le match se décide par rapport à une décision de l'arbitre, j'espère qu'elle sera en notre faveur comme ça on sera contents (rires). Les journalistes sont demandeurs. Nous on se concentre sur le fait de bien travailler, faire un grand match demain et éliminer cet adversaire très fort. Moi, je n'aime pas les excuses. Lorsque je dis quelque chose, ce n'est pas pour détourner le problème. Je n'ai pas besoin d'excuse. Pas besoin d'excuse, que des résultats demain». Le message est passé ! Aux Parisiens de joindre l'acte à la parole demain face aux Merengues.