Et dire que l’on trouvait le début de saison du PSG, après trois journées de L1, meilleur que les deux précédents… Au lendemain du premier match de poule de la Ligue des Champions, c’est confirmé, le club de la capitale est clairement en-deça des attentes et du niveau espéré. Ronronnant en Ligue 1, il laissait espérer un véritable réveil face à l’Ajax Amsterdam. Les saisons précédentes l’avaient démontré : quand la fameuse musique de la Ligue des Champions résonne, les joueurs s’investissent enfin 100 %. Mais hier soir, le PSG est malheureusement resté bloqué sur le mode Ligue 1.

Peu de changements de rythme, une possession de balle largement inférieure à ses standards (la faute à un pressing constant de l’Ajax qui a perturbé les relances de David Luiz et Motta notamment), et une inefficacité face au but. En conférence de presse, Laurent Blanc n’a d’ailleurs pas caché que ce PSG-là n’était pas celui qu’il attendait. « Je pense que c’est la démonstration que Paris n’est pas au meilleur de sa forme. C’est une certitude », a-t-il lâché. Quatre jours après avoir fustigé le schéma défensif du Stade Rennais, il a expliqué que son équipe avait été gênée par la volonté permanente de jouer de l’Ajax. Tout embête donc le PSG actuellement…

« Le problème, c’est notre équipe »

« Ce n’est pas l’adversaire qui est en cause. En ce moment, c’est Paris. Le problème, c’est notre équipe. On n’est pas au top niveau pour l’instant dans ce début de championnat. On a un match de Champion’s League à l’extérieur contre une très bonne équipe et on voit les difficultés que l’on a actuellement. Mais malgré ces difficultés, on ne perd pas les matches. Dans quelque temps on sera beaucoup mieux. Le manque de compétition sera comblé et on sera alors en pleine possession de nos moyens. (…) On ne fait pas ce qu’il faut pour avoir de bons résultats », a-t-il concédé, après avoir expliqué qu’il avait retrouvé ses joueurs complètement lessivés dans le vestiaire.

On est loin du PSG dominateur lors de ses entrées en lice dans la compétition européenne en 2012 et 2013 (4-1 à domicile contre le Dynamo Kiev, 4-1 à l’extérieur contre l'Olympiacos). Et l’Ajax Amsterdam ne semblait pas plus forte que l’équipe grecque la saison passée. Publiquement, Laurent Blanc concède les difficultés mais assure qu’elles sont avant tout d’ordre physique. Des joueurs comme Motta, David Luiz et Matuidi ont certes paru piocher dans les réserves, mais difficile de nier que le 4-3-3 si dominateur de la saison passée n’offre pas le meilleur équilibre depuis quelques semaines.