Ancelotti joue les pompiers de service pour Casillas et son Real Madrid

Samedi, le public du Santiago Bernabéu a sifflé copieusement Iker Casillas (33 ans). Le capitaine du Real Madrid est pointé du doigt depuis le début de la saison, comme en témoigne le récent sondage publié par Marca, qui révèle que 73,3% des supporters madrilènes souhaitent que la recrue estivale Keylor Navas (27 ans) prenne la relève. Face à cette situation compliquée à gérer, le portier peut compter sur un soutien de poids, son entraîneur Carlo Ancelotti.

Interrogé en conférence de presse, le coach merengue lui a une fois de plus témoigné sa confiance. «Le débat est clos pour moi. Je dois le clore encore une fois. Il n'y a pas de débat au sein de l'équipe à ce sujet. Je ne vais pas l'alimenter publiquement. Je ne vais plus parler des gardiens cette saison. (...) Je ne sais pas si cela va se prolonger. Casillas a l'expérience, il connaît cette situation. Il a le caractère pour sortir de cette situation sans problème», a-t-il lâché. Un geste fort que l'international espagnol appréciera certainement. Comme pour son n° 1, le technicien italien s'est montré clément envers son groupe.

L'Italien est content de son groupe

«Je n'échangerai cet effectif contre aucun autre d'Europe. Nous sommes contents de l'effectif. Tous les postes sont doublés, notamment au milieu, où nous avons Illarramendi, qui est très bon et n'a pas encore été utilisé. (...) Tout le monde pense que le groupe est bon, très compétitif. Aucun joueur n'en doute. Tous les joueurs sont heureux d'être là. Cette équipe est l'une des meilleures d'Europe. (...) Je suis très content d'avoir accueilli James. Nous l'avons décidé ensemble avec le club», a-t-il répété à plusieurs reprises, pointant du doigt les détails (les coups de pied arrêtés par exemple) à corriger pour, sans changer de système, repartir de l'avant.

«Nous avons besoin de plus de continuité sur toute la durée d'un match. (...) C'est surtout un problème d'habitude. Nous devons nous habituer à jouer de cette façon-là, à jouer ensemble. Nous devons nous focaliser sur les petits détails du jeu. Les mauvais moments arrivent en football. Il faut du temps pour intégrer les nouveaux joueurs, dont certains sont arrivés tard. (...) Nous avons besoin de plus de rythme. Nous avons perdu de l'équilibre lorsque nous n'avons pas le ballon. Nous travaillons pour améliorer tout ça», a-t-il conclu. Le FC Bâle est prévenu, c'est un Real Madrid remonté qui l'accueillera ce mardi pour la 1ère journée de Ligue des Champions. Et avec Iker Casillas dans les buts.