Keylor Navas, pointé du doigt après sa prestation à l'aller, a réalisé une prestation XXL contre le Bayern Munich (2-2). Le Costaricain est l'un des artisans majeurs de la 3e qualification consécutive des Madrilènes en finale de Ligue des Champions.
«Un de ses meilleurs matches avec le Real Madrid. La qualification pour la finale est née de ses mains» (Marca), «Une finale pour un héros : Keylor» (As) : la presse espagnole est dithyrambique ce mercredi au sujet de Keylor Navas. Il faut dire que le portier du Real Madrid a été l'un des artisans majeurs de la qualification merengue pour la finale de Ligue des Champions, la 3e de rang, après le nul face au Bayern Munich mardi soir (2-2). Et comme pour Karim Benzema, il s'agit là d'une petite revanche pour lui, tant il a été critiqué ces derniers mois, et notamment il y a une semaine après son match aller compliqué à Munich.
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Forcément, le principal intéressé savoure. «Une réponse à mes détracteurs ? Je suis un gardien tout neuf, je me suis coupé les cheveux !», a-t-il d'abord lancé sourire aux lèvres en zone mixte, relayé par As, avant de poursuivre. «Au sein du club, on m'a toujours fait confiance. Si cela ne tenait qu'à moi, je prolongerais et je prendrais ma retraite au Real Madrid. Je remercie tous ceux qui pensent que Keylor Navas est le gardien qu'il faut au Real Madrid. Je suis très heureux et extrêmement reconnaissant envers Dieu, parce que ça a été un match compliqué», a-t-il lancé.
Navas a dégoûté le Bayern et Heynckes
C'est lui que Zinedine Zidane a tenu à remercier en conférence de presse d'après-match. «Keylor nous a maintenus en vie avec ses arrêts et je suis très heureux pour lui», a confié le technicien français face aux médias. Jupp Heynckes, rival battu, a lui aussi félicité le portier madrilène après sa performance de taille. «Le Real Madrid peut et doit remercier Keylor, il a été spectaculaire. Au final, il a réalisé de très bonnes parades», a analysé le coach bavarois.
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Ses 8 interventions décisives, 3 tout particulièrement face à Robert Lewandowski, David Alaba et Corentin Tolisso, sont aujourd'hui saluées par tous les socios merengues, ceux qui étaient prompts à le siffler il y a encore peu de temps. Marca ressort même le surnom cher à Iker Casillas : «San Keylor» «fait d'acier». À Madrid comme ailleurs, les temps changent. Keylor Navas, critiqué et annoncé sur le départ depuis plusieurs mois, peut mieux que quiconque en témoigner.
Salut à tous, Si le Real est en finale de la #LdC pour la 4e fois en 5 saisons ce matin, il le doit en partie à un certain @NavasKeylor #UCL #LdC #RMABAY #RMAFCB pic.twitter.com/JQxsSQfO7j
— L'UEFA (@UEFAcom_fr) 2 mai 2018
'San' Keylor con 8 paradas salvadoras: "También hay gente que me quiere" https://t.co/z9UcaOLvYw pic.twitter.com/MH34KOxC6A
— MARCA (@marca) 2 mai 2018
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