Real Madrid : Julen Lopetegui montre les crocs

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Real Madrid CF Julen Lopetegui Argote @Maxppp

Menacé suite au revers du Real Madrid face à Levante (1-2), Julen Lopetegui était très attendu ce lundi en conférence de presse. Et l'entraîneur de la Casa Blanca a fait front.

Samedi, Julen Lopetegui a vécu un sale après-midi au Santiago Bernabéu. Battu par la modeste formation de Levante (1-2), le coach merengue se sait plus que jamais menacé. Entre des résultats indignes de la Casa Blanca, une disette de plus de huit heures devant le but et une image de Florentino Pérez envoyant des SMS en plein match, l'ancien patron de la Roja a de quoi s'inquiéter pour son futur. Hier, malgré un soutien affiché de son vestiaire, Lopetegui était d'ailleurs déjà condamné par certains médias. Une tendance bien réelle puisque la liste de ses successeurs potentiels n'a pas tardé à sortir. Face à tout ce battage médiatique, Lopetegui était donc forcément très attendu ce lundi après-midi.

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Présent en conférence de presse en marge du match de Ligue des champions face à Plzen, l'Espagnol a été matraqué de questions sur son futur. Condamné par tous, l'ex-sélectionneur national se voit-il poussé vers la sortie ? «Ce que je ressens, c'est ce que je viens de dire. Nous avons un match demain que nous devons aborder avec beaucoup d'énergie, de motivation. Le match de demain est suffisamment intéressant. On doit concentrer tous nos efforts là-dessus. J'affronte le quotidien normalement, rien de plus. Si vous pensez avoir un entraîneur abattu, c'est tout le contraire. J'ai envie de gagner demain et de faire un grand match. On est concentré là-dessus, rien de plus. Je ne commente rien. Ce que j'ai appris de ce club, c'est lutter. C'est l'ADN de ce club. L'équipe et le staff veulent renverser une situation qui n'est pas la meilleure. Nous nous battrons pour faire un grand match demain. C'est la seule chose que je peux vous répondre.»

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Isco : «Ce serait une folie (de le virer)»

Relancé sur une destitution annoncée comme imminente, et ce, indépendamment du résultat de demain, Lopetegui ne compte pas jeter son tablier. «Je lis, j'écoute. J'ai étudié Plzen pour préparer mon match normalement. J'insiste. Je ne regarde pas au-delà. Ma responsabilité d'entraîneur me l'oblige. L'équipe est vivante, sans aucun doute, et je suis convaincu qu'elle va faire un grand match. (...) Je peux vous confirmer que je suis ici (vêtu aux couleurs du Real). Je serai l'entraîneur demain. Si vous me demandez ce qui va se passer dans un mois, un an, je ne sais pas. Je pense au présent, à demain. (...) Tu donnes une opinion que je ne partage pas. (...) Je ne suis pas au fait de ce que vous dites. Si c'était le cas, je ne serais pas là. Je ne serais pas coach et encore moins celui du Real».

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Droit dans ses bottes et combatif, l'entraîneur madrilène a également pu compter sur le soutien d'Isco, présent lui aussi face aux médias. «Nous avons confiance en lui, en son travail. On va travailler tous ensemble pour renverser la vapeur. (...) Ce serait une folie (de le virer). Il faut le laisser travailler. Ça ne fait que deux mois. Si on vire le coach, on doit tous nous virer parce que c'est nous qui attaquons et qui défendons sur le terrain. (...) Je ne pense pas que la presse a le pouvoir pour virer un coach». Reste que, si les joueurs soutiennent leur entraîneur, pas sûr que le président Florentino Pérez soit sur la même longueur d'onde.

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