Real Madrid : Sergio Ramos, le nouveau coup gagnant d’Ancelotti ?

«J'ai mon onze de départ en tête, mais je ne vous le dirai pas. Concernant Sergio, il est possible qu'il joue de nouveau comme milieu de terrain». Carlo Ancelotti a ménagé le suspense en conférence de presse ce lundi après-midi. L'entraîneur du Real Madrid n'a pas voulu affirmer que Sergio Ramos (29 ans) évoluerait au milieu devant la défense, se contentant d'annoncer qu'il ne jouerait pas à trois centraux derrière. Il y a fort à parier que l'Italien fera une nouvelle fois confiance à l'Espagnol aux côtés de Toni Kroos (25 ans).

Le technicien madrilène aurait tort de s'en priver puisqu'à chaque fois qu'il a mis cette tactique en place - contre l'Atlético Madrid (1-0, 1/4 de finale retour de Ligue des Champions), le Celta Vigo (2-4, 33e journée de Liga) et au FC Séville (2-3, 35e journée) - son équipe l'a emporté. Alors qu'il dispose dans ses rangs de joueurs tels qu'Asier Illarramendi (25 ans) ou encore Lucas Silva (22 ans), tous deux recrutés à prix d'or (40 M€ pour le premier, 15 M€ pour le second), le coach transalpin préfère donc miser sur son n° 4, qui attend toujours patiemment un signe pour prolonger un bail qui court actuellement jusqu'en juin 2017.

Un système qui fonctionne

Pepe (32 ans), qui compose la charnière centrale avec Raphaël Varane (22 ans) lorsque l'international ibérique (126 sélections, 10 buts) évolue plus haut, a expliqué pourquoi son partenaire était utile dans cette nouvelle position. «Sergio a beaucoup de qualités. Il a un très bon timing dans les airs, ce qui est très important pour nous sur coups de pieds arrêtés. Il est solide. Il donne de la solidité à l'équipe, il aide Kroos. Il se sacrifie, c'est bien, il nous fait du bien, c'est important», a-t-il assuré en conférence de presse au sujet de celui qui va bientôt être père pour la seconde fois.

Véritable homme à tout faire depuis son arrivée au Real Madrid (il a d'abord évolué latéral droit avant de se fixer dans l'axe), il rend meilleurs ses partenaires en l'absence de Luka Modric dans le cœur du jeu. Il permet à Dani Carvajal de se libérer sur son flanc droit et à Toni Kroos de davantage se projeter vers l'avant. Il offre également un meilleur équilibre à son équipe, tout en restant une arme redoutable sur les phases arrêtées. Par sa grinta, Sergio Ramos insuffle enfin un supplément d'âme à ses coéquipiers. Carlo Ancelotti aurait tort de s'en priver. Cette formule fonctionnera-t-elle à nouveau contre la Juventus ? Réponse ce mardi soir.