Arles-Avignon : Salerno pète les plombs et se fait tailler en pièces !

Par Pierre-Alexandre Bevand
3 min.
Salerno a dépassé les bornes @Maxppp

Tout fout le camp à Arles-Avignon. Déjà dans une situation sportive catastrophique, le club sudiste continue de se déchirer de l'intérieur. Dernier évènement en date : une gifle assénée par le président actuel à son prédécesseur ! Ambiance...

Mais où cela s'arrêtera-t-il ? Après une intersaison gérée à l'envers et une première partie de Championnat qui ressemble à un chemin de croix, Arles-Avignon souffre encore et toujours de luttes intestines. Lors de la dernière assemblée extraordinaire organisée jeudi dernier, une violente altercation est survenue entre le président et actionnaire de l'ACAA, Marcel Salerno, et Jean-Marc Conrad, ancien président démis de ses fonctions par Salerno l'été dernier.

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L'homme fort des «Lions» n'a en effet, selon Conrad, pas apprécié de voir ce dernier accompagné de son avocat. « Quand Salerno a vu mon avocat, il est devenu fou », explique-t-il sur le site de France Football. « Il a commencé à dire qu'il n'avait rien à faire là. Je n'ai rien dit, il a le droit de refuser sa présence. Mais je lui ai demandé pourquoi il réagissait comme ça. Sûrement avait-il des choses à cacher. » La situation a alors vite dégénéré : « je lui ai dit que si le club en était là aujourd'hui, c'était à cause de lui. Il m'a immédiatement pris à partie, s'est mis à gueuler, à me menacer », poursuit Conrad. « Il s'est approché de moi, a posé un doigt sur ma joue et m'a dit que je n'avais pas intérêt à prononcer encore une fois son nom, sinon il me faisait bouffer mon bulletin de naissance. »

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La discussion entre les deux hommes est ensuite devenue plus physique. « Je suis resté calme, j'ai essayé d'élever le débat intellectuellement, sauf que c'est difficile avec lui... Mon avocat m'a conseillé de partir, ce qu'on a fait. Mais il m'a rattrapé et m'a mis une gifle. Plusieurs personnes sont venues s'interposer. » Conrad, qui ne porte décidément pas Salerno dans son cœur, dépeint un portrait acide du président avignonnais. « Trente ans nous séparent. C'est un fou. Il se prend pour Al Capone avec ses gardes du corps, mais il se rapproche plus d'Alzheimer. Il joue la politique de la terreur, mais pour moi, c'est juste un vieux dans une Ferrari qui roule à contresens sur l'autoroute. C'est un fossoyeur du foot. Il a tué Cannes, Sète et il va tuer Arles-Avignon en continuant comme ça », prédit-il.

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Conrad, qui a porté plainte, estime que le départ de Salerno est la meilleure chose qui peut arriver au club, bon dernier de Ligue 1 avec 7 petits points. Et il ne lâche pas son lance-flammes pour le faire savoir « C'est à lui de partir », estime-t-il. « Il a 74 ans ! C'est l'âge de la retraite. Il a tout raté ici. (...) Il a l'impression d'avoir vu la vierge Marie et d'avoir été frappé par la grâce. La semaine dernière j'étais au Maroc. Même là-bas, ils sont morts de rire. En ce moment, il tente de virer des joueurs pour préparer la saison prochaine et faire des économies. Mais qui va vouloir venir ici après lui ? L'image est plombée », déplore-t-il. Et de conclure, toujours aussi cinglant : « Arles-Avignon ferait un magnifique mercato avec son départ. C'est lui qu'il faut transférer. Après, on lui décerne le cornichon d'or... » Marcel Salerno ne sera sans doute pas insensible à cette « déclaration d'amour » de son prédécesseur...!

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