ASSE : Alejandro Alonso raconte le cauchemar qui a mis fin à sa carrière

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Saint-Étienne @Maxppp

Forcé de mettre un terme à sa carrière à cause d'un gros problème de dos, Alejandro Alonso a raconté à L’Équipe son quotidien qui le fait souffrir. Un témoignage poignant.

Le 9 décembre dernier, à l’occasion du derby contre l’Olympique Lyonnais, Alejandro Alonso a vécu une sale soirée. Entré en jeu à la 76e minute, le milieu argentin s’est fait expulser neuf minutes après. Une triste manière de conclure ce choc entre deux clubs ennemis, mais qui n’est finalement rien comparé à la suite des événements. Non réapparu depuis, l’ancien Monégasque a en fait joué là le dernier match de sa carrière. Obligé de raccrocher les crampons à cause d’un gros problème au dos, Alonso a depuis été licencié par l’ASSE qui lui a tout de même proposé une place au sein de sa cellule de recrutement.

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Une reconversion proposée dont le joueur ne pourra pas profiter. Dans un entretien accordé à L’Équipe, le natif de Buenos Aires fait part de son calvaire au quotidien, la faute à une spondylarthrite ankylosante qui le fait énormément souffrir. « Ce n'est ni mécanique, ni musculaire. C'est rhumatismal, un peu comme si un virus était allé se loger dans ma colonne vertébrale. Cela fait six mois que je ne fais plus une nuit. C'est incroyable. J'ai été obligé de réduire les anti-inflammatoires à cause des diarrhées et des dégâts provoqués. À forte dose, ils sont plus toxiques que l'alcool ou la cigarette. Mais la douleur me réveille toujours la nuit. Je me lève, je marche dans la maison, un verre d'eau à la main, je zappe devant la télévision et je me recouche. »

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Un rythme de vie cauchemardesque qui l’empêche de profiter de la vie ainsi que des bonnes performances de l’ASSE. Pour preuve, Alonso ne pourra même pas se rendre au Stade de France le 20 avril prochain pour la finale de la coupe de la Ligue qui opposera les Verts au Stade Rennais. « Je vais souffrir encore plus ». Bientôt soumis à un traitement anti-TNF qui durera entre un et deux ans, l’ancien Vert sait que cette maladie restera incurable et n’a aujourd’hui pour but que de la soulager. « Ce traitement va m'affaiblir et m'obliger à prendre des antibiotiques pendant les quatre premiers mois. Mais il peut me soulager. Je sais que je ne guérirai pas. Toute ma vie sera désormais ainsi. Je me console en me disant que je ne souffre pas d'un cancer incurable et que je ne devrais pas me retrouver paralysé à 50 ans. » Une certaine forme d’optimisme pour l’aider à surmonter cette épreuve.

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