ASSE - PSG : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
Saint-Étienne Lucas Rodrigues Moura da Silva @Maxppp

Le Paris Saint-Germain a retrouvé la victoire. Opposés à l’AS Saint-Etienne pour le compte des quarts de finale de la Coupe de la Ligue, Laurent Blanc et ses hommes sont sortis vainqueurs d’un duel âpre (0-1), grâce à un but de Zlatan Ibrahimovic.

C’est peu dire que le Paris Saint-Germain était attendu ce mardi soir. Battus ce week-end en championnat en déplacement du côté de Bastia (4-2), les hommes de la capitale avaient pour but de répondre aux critiques en quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Mais les Rouge-et-Bleu n’avaient pas la partie facile, avec une rencontre à Saint-Étienne, face à des Verts n’ayant encaissé qu’un seul but au cours des cinq derniers matches. Les Franciliens étaient en tout cas déterminés à camper dans le camp adverse, et de se créer la première occasion par l’intermédiaire d’Ibrahimovic (11e), d’un coup franc bien dévié par Ruffier.

La suite après cette publicité

Attentiste, l’ASSE procédait par contres, trouvant une position de tir grâce à Cohade (18e), sans réussite. Une occasion qui a marqué le réveil stéphanois, et les hommes de Christophe Galtier de manquer de peu l’ouverture du score, une tête puissante de Bayal Sall (30e) étant repoussée sur sa ligne de but par Verratti. Ce même Verratti (31e) qui, en confiance, se jouait ensuite de Clément avant de décocher une frappe ne trouvant néanmoins pas le cadre. La suite, c’est un climat tendu sur la pelouse et 22 acteurs fébriles, se rendant coup pour coup, obligeant l’arbitre à dégainer les cartons jaunes, au cours d’une fin de premier acte hachée.

À lire CdM des clubs : on connaît les 12 participants européens

Au retour des vestiaires, Saint-Étienne continuait à contrarier les plans franciliens, à l’image de ce coup franc signé Hamouma (49e) filant de peu à côté. Hamouma qui, décidément, faisait mal au PSG, offrant sur un plateau une balle de but à Corgnet (61e) qui, parfaitement servi, ne trouvait inexplicablement pas le cadre. Dans les cordes, les doubles champions de France refusaient néanmoins de se montrer sonnés, et Lucas (68e) éliminait Ruffier pour frapper dans la foulée, à côté. Le Brésilien sonnait la révolte, et c’est lui qui faisait finalement la différence, perçant côté droit pour adresser un amour de centre à destination de Zlatan Ibrahimovic (70e), qui marquait de la poitrine. 0-1, Paris prenait l’avantage. La fin de match était tendue, la rencontre devant même être arrêtée quelques minutes en raison de jets de projectiles. Mais c’est bien Paris qui sort vainqueur de ce bras de fer. À défaut d’être particulièrement flamboyant, le PSG s’est trouvé des guerriers. C’est déjà ça.

La suite après cette publicité

L’homme du match : Lucas Moura (7,5) : s’il a parfois clairement manqué de lucidité dans le dernier geste, le feu follet brésilien aura malgré tout été l’élément offensif le plus en vue dans les rangs franciliens. Le soliste a ainsi eu quelques éclairs qui ont fait mal à la défense adverse, et s’est même procuré la première occasion nette de son équipe dans le premier acte, frappant à côté après avoir éliminé le portier stéphanois (68e). Plein d’abnégation, l’ailier droit était même décisif pour les siens, adressant le centre qui permettait à Ibra d’ouvrir la marque (70e).

ASSE :

- Ruffier (7) : toujours aussi précieux sur sa ligne et dans les airs (9e), il a été peu inquiété pendant cette rencontre. Serein et propre dans ses interventions (55e, 80e), le portier à réalisé notamment une parade exceptionnelle sur une frappe de Zlatan, signalé hors-jeu (55e). Il concède un but à bout portant sur lequel il ne peut strictement rien. Averti pour contestation (72e).

- Théophile-Catherine (6,5) : belle rencontre pour le latéral qui a su bloquer les appels de Lucas Digne (1e). Offensivement, il a apporté un vrai plus sur son couloir avec de nombreuses montées qui ont amené des occasions intéressantes pour les Stéphanois (58e).

La suite après cette publicité

- Bayal Sall (6,5) : solide dans son duel avec Zlatan Ibrahimovic (8e, 33e), il se procure une énorme occasion de la tête sur corner, sauvée sur sa ligne par Verratti (28e). Match sérieux pour le Sénégalais malgré un marquage trop laxiste sur le but parisien (72e).

- Perrin (6) : propre dans la relance et souvent bien placé (6e, 36e), le capitaine des Verts n’a pas grand-chose à se reprocher ce soir, lui qui a été au niveau de son compère Bayal Sall.

La suite après cette publicité

- Tabanou (5) : le latéral gauche a souvent été pris de vitesse par Lucas (49e), qui lui a vraiment fait passer une soirée difficile d’un point de vue défensif, mais a su bien combiner offensivement avec Yohan Mollo. Averti (76e).

- Lemoine (6) : très présent à la récupération, sa hargne et sa détermination ont bien bloqué les offensives parisiennes. Cependant, son excès d’engagement aurait pu lui coûter cher, averti (43e).

- Clément (4,5) : un match plus que moyen pour ses retrouvailles avec le PSG. Mis sous pression par le pressing parisien, il a enchainé les mauvaises passes (4e, 11e) et n’a pas vraiment apporté offensivement. Trop d’approximations.

- Hamouma (7) : match très complet pour l’ailier. Sa vitesse a souvent mis en difficulté Lucas Digne. Avec de bons retours défensifs et un vrai apport sur le devant de l’attaque (22e, 48e, 70e), il a été généreux dans l’effort. Omniprésent.

- Cohade (4,5) : une mi-temps mitigée avec un bon jeu de déviation et quelques combinaisons avec ses ailiers mais insuffisant pour déstabiliser la défense parisienne. Remplacé par Corgnet (non noté) à la mi-temps, qui a montré beaucoup d’envie. Remplacé également par Monnet-Paquet (non noté) à la 68e, qui a apporté beaucoup de vitesse à l’avant-garde des Verts.

- Mollo (7) : vif et provocateur, il a accéléré le jeu stéphanois tout au long du match. Avec de nombreux centres et percussions (28e), il a pesé sur la défense du PSG. Son apport défensif à bien soulagé Tabanou (59e). Remplacé par Erding (81e).

- van Wolfswinkel (5,5) : bien muselé par la défense centrale parisienne, le Néerlandais a touché trop peu de ballons pour se mettre en évidence. Il manque la balle d’égalisation suite à une fantastique parade de Nicolas Douchez (88e).

PSG :

  • Douchez (6) : le dernier rempart n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Les frappes stéphanoises étant soit hors cadre soit déviées par les défenseurs parisiens, le numéro 2 derrière Salvatore Sirigu n’a eu que des miettes à se mettre sous la dent pour intervenir, jusqu’à la 86e minute, et cette parade salvatrice au devant de Ricky, qui pensait pourtant bien égaliser d’une tête à bout portant.

  • Marquinhos (6) : les supporters appelaient de leurs vœux sa titularisation, les voilà exaucés… À ceci près que le Brésilien a pris place dans le couloir droit de l’arrière-garde parisienne, et non pas dans l’axe. Moins à l’aise qu’un latéral de métier, l’ancien de l’AS Roma n’a néanmoins pas démérité, costaud défensivement, et tentant quelques fois d’arpenter son aile offensivement.

  • T. Silva (7) : s’il est critiqué depuis la reprise du championnat, le défenseur central brésilien a montré des signes encourageants ce mardi soir. Sans être encore le Monstre qui impressionnait tous les attaquants du monde, l’international auriverde a réalisé quelques interventions pleines d’à propos, à l’image d’un tacle défensif pour retirer une balle de but à Ricky (54e), et d’une intervention autoritaire devant Hamouma (90e+3).

  • D. Luiz (5,5) : lui aussi essuie en ce moment une pluie de critiques. Mais droit dans ses bottes, le chevelu brésilien a tenté de faire bonne figure dans cette partie. Clairement moins en vue que son coéquipier et compatriote Thiago Silva, le joueur arrivé cet été en provenance du Chelsea Football Club a fait le métier aux abords de sa surface de réparation, à défaut d’être transcendant.

  • Digne (5) : l’arrière gauche formé au LOSC a livré une copie somme toute correcte. Le latéral a tenté de contenir du mieux qu’il pouvait Romain Hamouma, et a aussi essayé d’apporter d’un point de vue offensif, prenant de temps à autre son aile pour déborder et centrer. Néanmoins plus timide qu’à l’accoutumée dans ce domaine, ne voulant sans doute pas laisser trop d’espaces à Hamouma.

  • Motta (2,5) : les matches se suivent et, tristement, se ressemblent pour la sentinelle de l’entrejeu francilien. Encore une fois à côté de son sujet, le milieu défensif n’a jamais eu d’impact sur la partie, ne récupérant que trop peu de ballons, et se retrouvant dans le même temps perdu à la construction du jeu, à l’instar d’une perte de balle qui aurait pu être fatale aux siens (61e). Ça commence à faire beaucoup…

  • Matuidi (5,5) : le marathonien Rouge-et-Bleu n’a pas réalisé le plus grand match de sa carrière au sein du club de la capitale, c’est une certitude. Parfois trop brouillon ballon au pied, l’international tricolore n’a pas toujours fait les bons choix, ne fluidifiant pas vraiment le jeu de son équipe. En revanche, comme souvent, il s’est donné à la récupération, et a affiché un net regain de forme en fin de partie. A d’ailleurs contraint Ruffier à sortir la parade (80e).

  • Verratti (6) : le milieu de terrain de poche a, comme souvent, été l’un des seuls joueurs parisiens à réellement être à la hauteur des attentes. Disponible et appliqué, l’ancien de Pescara a été sûr ballon au pied, sa technique faisant merveille. Il a également perdu moins de ballons qu’à l’accoutumée du fait d’un faible nombre de gestes superflus.

  • Pastore (4,5) : un match sur courant alternatif pour le joueur passé par Palerme. L’Argentin a en effet parfois été absent des débats, n’ayant que peu d’influence sur le jeu de son équipe. En revanche, El Flaco a parfois démontré toute l’étendue de ses qualités techniques, sur des fulgurances dont lui seul a le secret. Trop rarement néanmoins pour un joueur de cette trempe. Remplacé par Rabiot (81e).

  • Lucas (7,5) : voir ci-dessus.

  • Ibrahimovic (4,5) : le géant scandinave n’est pas au mieux en ce moment, et cela se voit. Comme à Bastia, l’avant-centre francilien n’a pas été grandiose sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, malmené par un Bayal Sall ne lâchant rien au duel. Agacé et frustré de ne pas parvenir à prendre le dessus sur ses adversaires directs, il a écopé d’un carton jaune pour contestation (38e). Une seule occasion franche à se mettre sous la dent (11e), avant de finalement trouver la faille, de la poitrine, suite à un excellent centre de Lucas (70e).

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité