Bielsa explique pourquoi l'OM joue moins bien

Par Alexis Pereira
3 min.
Newell's Old Boys Marcelo Alberto Bielsa Caldera @Maxppp

Interrogé en conférence de presse, Marcelo Bielsa a tenté de trouver des explications à la période de moins bien de son Olympique de Marseille.

2015 ne sourit pas franchement à l'Olympique de Marseille. Les Phocéens n'ont gagné qu'un match depuis le début de l'année. Présent en conférence de presse ce midi, au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus, Marcelo Bielsa a tenté de décrypter la mauvaise passe de son équipe ces temps-ci. Pour le technicien argentin, les adversaires de l'OM, mieux préparés à son jeu, sont une partie de l'explication. «Oui, on est plus prévisible. C'est une situation qui ne dépend pas de nous. L'adversaire cède le terrain, le ballon et le rythme, pour nous neutraliser, ce qui est respectable et réglementaire. (...) Ce n'est pas une critique sur le jeu des adversaires, juste une description. Je ne veux pas qu'on l'interprète comme un reproche ou une critique», a-t-il indiqué avant de poursuivre.

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«Nous pourrions décider de faire la même chose. Jouer des longs ballons, jouer les deuxièmes ballons et transformer le match en une bataille où le plus important est de récupérer le ballon, quitte à le rendre immédiatement. Miser sur la contre-attaque, réduire les espaces en défense et jouer la profondeur. Moi, j'aime défendre dans des espaces réduits et attaquer dans de larges espaces. Mais quand on a des meilleurs joueurs que l'adversaire, on a une obligation de jouer pour respecter la beauté du jeu, c'est pour cela qu'on va tenter d'améliorer notre capacité à bien défendre dans des grands espaces et mieux attaquer dans des espaces réduits», a-t-il complété. S'il souligne la meilleure préparation des écuries adverses, el Loco continue donc de croire que son équipe a la clé.

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Mieux s'adapter à l'adversaire et... être meilleur en attaque

«Normalement, nous nous créons en moyenne 10 occasions par match. C'est suffisant pour essayer de gagner n'importe quel match. Nous dépendons, pour attaquer, davantage de notre propre jeu que des défaillances adverses. Cette semaine, j'ai revu tous les buts et les occasions de l'équipe cette saison. Il n'y en a que très peu qui viennent des erreurs directes de nos adversaires. Nos buts proviennent plus de notre mérite propre», a-t-il confié, expliquant que, pour lui, son équipe avait aussi moins de réussite que lors de la première partie de la saison. «Je ne vois pas beaucoup de différences entre l'équipe qui ne gagne pas aujourd'hui et celle qui enchaînait les victoires il y a quelques temps. J'essaie, en tout cas, de faire en sorte qu'elles se ressemblent. La seule chose qui a changé, c'est qu'avant, nous avions ce que nous méritions et qu'aujourd'hui, le destin fait que ne soyons pas récompensés», a-t-il assuré, précisant qu'il ne s'agissait toutefois que de son opinion.

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«Mais parfois, lorsque l'on est impliqué, on perd en clairvoyance. Alors, ce que vous dites est peut-être possible. Nous avons les mêmes occasions, mais peut-être qu'elles sont moins claires», a-t-il commenté, arguant que le collectif devait travaillait pour mieux se mettre en position de bien frapper et donc de marquer afin de matérialiser sa domination qui, elle, reste intacte. «Il y a longtemps que je réfléchis à cela. Un joueur de première division, normalement, accède à l'élite, produit d'une grande richesse technique. Mais il est très différent de frapper et d'être en position de frapper. Les joueurs de première division, en règle générale, frappent bien, mais ce qu'ils n'arrivent pas à faire, c'est se mettre en bonne position pour marquer. Ce que nous pouvons faire, c'est travailler pour être en bonne position pour frapper, plutôt que de travailler les frappes en elles-mêmes», a-t-il conclu, réaffirmant sa confiance en son buteur André-Pierre Gignac malgré sa période de moins bien. Marcelo Bielsa a mis des mots sur les maux marseillais. On saura s'il aura trouvé les remèdes, ce samedi, face à Evian TG (23e journée de L1).

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