Bordeaux : les confessions du taulier Marc Planus

Le taulier. Depuis dix ans, le nom de Marc Planus (30 ans) est associé à celui des Girondins de Bordeaux. Le club au scapulaire, avec qui il est sous contrat jusqu'en juin 2015, lui colle à la peau, dans les bons comme dans les mauvais moments. Et ces dernières années, c'est plutôt la soupe à la grimace. Dans les colonnes de L’Équipe, le défenseur central a donné sa version des difficultés vécues par les Bordelais.

«Depuis la Coupe du monde, c'est compliqué. Pour moi, tout est parti de la gestion de notre retour (avec Diarra, Carrasso, Gourcuff) par le staff. Dès le 1er jour et le dialogue avec Jean Tigana, on s'est demandé si la plus grosse galère n'était pas celle qui nous attendait... Si on devait raconter la saison 2010-11, l'image du club en prendrait un sacré coup», a-t-il révélé, avant d'évoquer son cas personnel. «Le seul truc qui m'a touché, c'est de ne rien pouvoir rendre au président, au club, qui comptaient sur moi. J'ai un contrat à long terme avec Bordeaux, je terminerai ici normalement», a-t-il avoué, heureux de retrouver ses sensations sur le pré après plusieurs pépins en série.

«Après un an et demi sans pouvoir remplir ma part du contrat, c'est un soulagement de répondre présent. Le groupe a beaucoup perdu en expérience, Jaroslav Plasil était un peu seul. Assumer est légitime. C'est l'une de mes meilleures périodes de ma carrière de footballeur. Je suis devenu père de famille, je viens d'avoir trente ans. Cela rend plus mature, plus serein», a-t-il conclu. Tant mieux, car Bordeaux aura bien besoin de lui, le taulier, pour aller décrocher une belle récompense en fin de saison.