Des fonds qataris pour racheter l’OGC Nice ?

Si l'OGC Nice possède un palmarès honorable (quatre titres de champion dans les années 50, et trois coupes de France dont une glanée en 1997), le club azuréen peine à s'installer durablement dans le haut de tableau du championnat de France. La faute à des finances précaires et à un stade indigne de la Ligue 1. Pourtant, sa localisation, le potentiel de la ville et surtout l'arrivée prochaine du nouveau stade en 2013 en font un club très courtisé depuis de nombreuses saisons.

Après Bernard Tapie, l'éditeur Robert Lafont et le milliardaire controversé Alexander Gaydamak, c'est autour d'un fonds qatari, d'être annoncé comme possible repreneur à Nice. Ce dossier est un véritable serpent de mer qui revient environ tous les six mois à la une de l'actualité. Mais selon France Football, il s'agirait bien plus que d'une énième rumeur. Selon le bi-hebdomaire, des contacts ont été noués avec Burrda, une société de droit suisse financée par des fonds qataris. Mais l'affaire s'annonce compliquée et pourrait se monter à près de 30 M€ (15 M€ de prix de cession et 15 M€ à apporter en trésorerie) comme l'explique Marcel Governatori, l'un des deux actionnaires. « Il peut s'agir de gens qui se trouvent derrière Burrda. Après, ça dépend s'ils ont l'argent nécessaire. Le prix de cession est de 15 M€. Il faut ensuite pouvoir en apporter autant en trésorerie. »

Car si les voyants financiers du club azuréen sont pour l'instant au vert, c'est en grande partie grâce notamment à la vente de Loïc Remy cet été à l'OM. Avec ses faibles recettes de billetterie et un classement décevant depuis plusieurs saisons, l'arrivée d'un nouveau repreneur est devenue une nécessité pour assurer la pérennité du club. L'arrivée d'un riche repreneur pourrait permettre à l'OGCN de vivre un peu plus sereinement et de renforcer considérablement l'effectif du Gym. Les supporters se prennent déjà à rêver de l'arrivée de grands joueurs. Mais la route est longue et on devrait en savoir plus à la fin du mois sur les véritables moyens financiers de Burrda.