Yohan Cabaye a beau être moins titularisé avec le PSG qu'avec Newcastle, il semble incontournable aux yeux du sélectionneur Didier Deschamps.
Et si Yohan Cabaye avait fait le mauvais choix en rejoignant le PSG ? La question est volontairement provocatrice, à l’heure où la révélation de la liste des 23 joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde se rapproche. Évidemment, par rapport à ce qu’il vivait à Newcastle, il est moins incontournable au PSG, où il partage le milieu de terrain avec Motta, Verratti et Matuidi. Beaucoup s’interrogeaient d’ailleurs sur son choix de venir à Paris à six mois du Mondial.
« C’est une question que je ne me suis pas posée, je me concentre sur le positif ici à Paris. Je n’ai peut-être pas beaucoup de temps de jeu par rapport à Newcastle, mais je suis dans une très grande équipe avec de grands joueurs et j’ai l’opportunité de gagner des titres. C’est le plus important. Et je m’entraine avec de grands joueurs », argumente Cabaye, interrogé sur RMC. Surtout, il sait qu’il part avec une longueur d’avance dans l’esprit de Didier Deschamps, qui l’estime beaucoup. « J’ai entendu dire que le sélectionneur était content que je ne joue pas tous les matches… » Preuve que le temps de jeu déclinant n’aura pas une grosse influence dans l’esprit de Deschamps. Peut-être plus la question du poste.
Avec les Bleus, Cabaye s’est désormais installé en sentinelle devant la défense, derrière le duo Pogba-Matuidi. C’est dans cette formation que les Bleus ont renversé la tendance face à l’Ukraine. Mais au PSG, c’est souvent à un poste plus haut, à la place de Matuidi ou Verratti que Cabaye évolue. Pour ce dernier, il n’y a pas une grande différence. « Moi ce qui me plait c’est d’être sur le terrain. Je me sens capable, j’aime bien ce poste (de sentinelle, ndlr), ça me permet d’être au départ des actions de faire jouer les coéquipiers. J’apprécie. J’apprécie aussi d’être plus haut pour finir les actions, frapper, mais ça peut arriver même en étant plus reculé. » L’inquiétude est donc loin d’avoir gagné Cabaye en vue de la Coupe du Monde, même s’il refuse de fanfaronner. « Le coach décidera quoi faire avec moi. Je serai prêt et je travaillerai pour être prêt. »
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