Edinson Cavani, symbole de ce PSG qui ne tourne plus rond

Par La Rédaction FM
2 min.
PSG Edinson Roberto Cavani Gómez @Maxppp

Très décevant contre Montpellier, Edinson Cavani semble s'enfoncer dans une crise de confiance. Laurent Blanc l'admet, son attaquant traverse une période difficile mais il compte sur lui pour la deuxième partie de saison.

7 buts en Ligue 1, 5 buts en Ligue des Champions. Comme le PSG, Edinson Cavani présente des statistiques très convenables. Mais comme le PSG, il diffuse un sentiment de fébrilité assez déstabilisant. Hier soir contre Montpellier, il a livré une prestation très pauvre. A tel point que Laurent Blanc, qui touche rarement en premier à son attaquant uruguayen, a décidé de le remplacer à la 64e minute pour lancer Bahebeck, seul attaquant disponible sur le banc de touche. Le Parc des Princes a alors été partagé entre sifflets nourris et applaudissements discrets...

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Une chose est sûre, il devient difficile de soutenir Cavani au regard de son apport quasi inexistant dans le jeu parisien. Cantonné sur le côté gauche en raison de l’émergence de Lucas à droite et de la présence d’Ibrahimovic dans l’axe, il a été très peu servi par ses partenaires, comme souvent, mais n’a aussi pas proposé grand-chose dans ses appels. Pire, il a affiché un terrible déchet dans ses contrôles et ses passes. Et il a agacé les spectateurs en refusant systématiquement d’aller défier son adversaire direct balle au pied, se contentant souvent de passes en retrait. Tout cela ressemble à la panoplie du joueur en manque total de confiance. Un constat partagé par Laurent Blanc.

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« C’est un manque de confiance je pense. Manque de confiance, manque de spontanéité, alors que ce garçon en a plein, de spontanéité. Il nous a démontré durant les six premiers mois que c’était sa force. Il vit un moment difficile, il n’est pas le seul. On aura besoin de toutes nos forces en deuxième partie de championnat », a-t-il glissé, ne voulant pas accabler son joueur. Face à l’indigence de l’Uruguayen, Blanc a tout de même pris la décision qui s’imposait en le remplaçant face à Montpellier, laissant pour une fois Lucas finir le match. Le Brésilien est habituellement, avec Lavezzi, la première victime offensive du coaching de l’entraîneur parisien. Cavani, malgré lui, change les habitudes de Blanc. Plus que jamais pour lui, il était temps que la trêve arrive.

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