Attendus aujourd’hui en Suisse, les dirigeants du Paris Saint-Germain se rendent au siège de l'UEFA afin d'évoquer une possible modification des règles du fair-play financier.
Ils n'attendent pas de miracle, mais espèrent bien faire bouger les lignes. Lourdement sanctionnés par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier, les dirigeants du Paris Saint-Germain se savent dans le viseur de nombreux clubs pas vraiment favorables à leur politique d'investissement. En Allemagne, leurs homologues du Bayern Munich et du Borussia Dortmund ne se privent plus d'ailleurs pour réclamer de plus lourdes sanctions contre le double champion de France en titre.
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Pourtant, Paris ne part pas en guerre ce lundi en Suisse. À l'instar du président lyonnais Jean-Michel Aulas, Nasser al-Khelaïfi et Jean-Claude Blanc se rendent à Nyon afin de s'entretenir avec l'UEFA en vue d'un assouplissement du fair-play financier. Paris ne s'attend pas pour autant à une révolution. Mais Paris a des propositions à soumettre aux dirigeants du football européen comme l'indique L'Équipe. Ainsi, s'ils acceptent sans broncher les sanctions infligées, les Parisiens aimeraient que l'UEFA revoie sa vision de l'équité à propos de l'endettement de certains grands clubs européens tels que MU, le Real Madrid ou le FC Barcelone.
Platini ouvert au dialogue mais...
En clair, avant l'instauration du fair-play financier, ces derniers ont pu s'endetter lourdement afin d'asseoir leurs bases et recruter surtout sans que le gendarme des finances européen n'intervienne. Le PSG aimerait donc que l'UEFA autorise les nouveaux investisseurs à perdre de l'argent, ces derniers ayant besoin d'investir lourdement afin de lancer leurs projets. Mais ce n'est pas tout. Alors que les charges sociales françaises étouffent les clubs de football, Paris estime que ce lourd traitement devrait pris en considération dans l'analyse de ses finances par l'UEFA alors que ces charges sont nettement moins conséquentes ailleurs. Al-Khelaïfi aura-t-il un écho favorable ?
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Interrogé par L'Équipe, le président de l'UEFA, Michel Platini, s'est dit en tout cas ouvert au dialogue. « C’est moi qui ai souhaité faire le point sur ce dossier. Je rappelle que le fair-play financier a été lancé il y a quatre ans, selon la volonté des clubs. Nous allons les écouter, voir ce qu’ils veulent. Mais le fair-play financier ne va pas changer de nature. Nous ne modifierons pas les règles fondamentales qui veulent que les clubs ne dépensent pas plus d’argent qu’ils n’en génèrent. Pour le reste, nous sommes ouverts. Et nous-mêmes à l’UEFA, pouvons avoir envie de modifier, à la marge, certaines choses. » À suivre.
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