Football Leaks : Angel Di Maria et Javier Pastore dans la tempête !

Par Khaled Karouri
3 min.
Di Maria et Pastore se congratulent après un but @Maxppp

Nouvel épisode des documents Football Leaks. Ce jeudi soir, c'est le Paris Saint-Germain qui se retrouve dans la tourmente, puisque deux de ses joueurs sont impliqués. Il s'agit d'Angel Di Maria et de Javier Pastore.

Le feuilleton ne fait que commencer. Depuis vendredi dernier, les documents Football Leaks dévoilent au compte-goutte les dessous de la planète ballon rond. Des dessous qui, il faut bien l'avouer, n'ont rien d’affriolant mais, au contraire, témoignent de comportements et de pratiques frauduleuses. Si Karim Benzema est pour l'heure l'un des rares joueurs cités à se comporter en suivant les règles, d'autres superstars de la planète foot comme Cristiano Ronaldo, Radamel Falcao, ou l'agent Jorge Mendes ont été pointés du doigt. Ce jeudi soir, ce sont deux joueurs phares du championnat de France de Ligue 1 qui voient leurs noms être cités, Angel Di Maria et Javier Pastore s'affichant dans Mediapart.

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Les deux hommes, membres du Paris Saint-Germain, sont soupçonnés de percevoir une partie de leurs revenus dans des paradis fiscaux. Comment le duo albiceleste a-t-il procédé pour parvenir à ses fins ? Eh bien il s'agit en réalité d'« une coopérative informelle composée de cinq agents argentins, qui détourne l’argent des droits à l’image et des transferts via un réseau de sociétés offshore, avec la complicité d’hommes de paille néerlandais. Le tout sous la houlette d’un financier argentin soupçonné par la justice de blanchiment », indique Mediapart dans ses colonnes. En clair, il s'agit d'une connexion argentine qui permet de récupérer de l'argent via des paradis fiscaux.

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Pastore et Di Maria en pleine tourmente

Concernant El Flaco, Pastore, il a ainsi perçu la jolie somme de 1,9 M€ entre 2013 et 2015 de Nike par une coquille offshore située en Uruguay. Fideo, Di Maria, a pour sa part touché ses droits à l'image par le biais d'une société, Sunpex, basée au Panama. Le média précise d'ailleurs qu'aucun des joueurs n'a daigné répondre à leurs questions. Et si l'agent de Di Maria n'a pas non plus voulu s'exprimer, des échanges de mails trahissent le comportement contraire aux règles de l'entourage de Di Maria, à l'image de ces écrits de Doyen Sports, chargés de conclure une opération à l’automne 2014 avec la société TSA, qui commercialise une boisson énergisante en Asie : « Il (Di Maria) ne veut que Sunpex comme nom de contractant. Je suis sûr que vous le savez, il est très commun pour les sportifs de mettre tous leurs droits à l’image dans une société. (...) Di Maria ne veut pas que son nom apparaisse pour des raisons fiscales », peut-on lire.

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Mais ce n'est pas tout. Des structures offshores ont aussi été créées dans le but de détourner de l'argent lors de transferts. Parmi ces sociétés figure Kunse laquelle, basée aux Pays-Bas, récupèrera au passage 50 % de la commission payée par le PSG lors du transfert de Fideo dans la capitale. Interrogé, le PSG a déclaré : « Le club a rémunéré, aux lieu et place du joueur, la société Gestifute International, représentée par Jorge Mendes (…), mais n’a pas connaissance de la répartition de cette rémunération entre Gestifute et les autres agents intervenus pour le compte du joueur ». L'ignorance, voilà la version défendue par le club de la capitale face à toutes ces informations, tandis que devant ce torrent de nouvelles, on ne peut que tomber des nues puisque l'on apprend par ailleurs que des matches achetés ou que des sélections de joueurs en équipe nationale d'Argentine pour faire grimper leur cote font également partie des pratiques réputées. Triste visage du football...

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