Ibrahima Bakayoko revient sur sa relation compliquée avec l’OM

Par Sébastien DENIS
2 min.
Bakayoko en train de célébrer l'un de ses buts avec Drogba @Maxppp

Ancien attaquant de l'OM et de Montpellier, Ibrahima Bakayoko coule des joueurs paisibles en deuxième division grecque. Interrogé par le site officiel de l'OM, il revient sur ses cinq saisons à Marseille faites de haut, mais surtout de bas.

À Marseille, personne ne l'a vraiment oublié. Mais si Didier Drogba a marqué les esprits par ses qualités de buteurs incroyables et son sens du spectacle, Ibrahima Bakayoko a conservé une image d'attaquant maladroit capable du meilleur comme du pire. À 34 ans, il coule aujourd'hui des jours heureux en Grèce au PAS Giannina. En deuxième division, il affole d'ailleurs les compteurs avec 17 buts inscrits en 26 matches. Des statistiques diamétralement opposées à celles de ces années marseillaises.

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Quand il débarque à l'OM durant l'été 1999, l'attaquant ivoirien surfe sur un bon début de carrière à Montpellier et sur une expérience courte, mais enrichissante à Everton. Mais dès son arrivée, « Baka » va connaître des difficultés et son rendement ne va pas être à la hauteur de l'attente des supporters. « Les gens étaient parfois déçus, mais d’autres fois les critiques étaient aussi injustifiées. Papin est passé par là aussi », explique le joueur sur le site officiel de l'OM.

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Malgré des statistiques décevantes (28 buts en 105 matches de L1), Bakayoko ne regrette rien de son passage dans la cité phocéenne. « J’étais très content. J’ai été accueilli avec beaucoup de joie. Je ne m’attendais pas à rester aussi longtemps. Ces 5 saisons sont passées très vite, je me suis donné à l’OM. C’est une expérience qui m’a permis de me forger un mental. » Un mental mis à l'épreuve par le public du Vélodrome qui ne l'a jamais raté et qui a multiplié les critiques et les sifflets à son égard.

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Au final, les exploits de l'Ivoirien avec l'OM (son coup de canon à Old Trafford face à MU en Ligue des Champions quelques mois après son arrivée, son but décisif pour le maintien face à Sedan en mai 2000) ne suffisent pas à redorer l'image écornée d'un buteur en manque de confiance. Dommage, car les qualités du joueur n'ont jamais été critiquées, ce qui n'est pas le cas de son sens du but. Loin de toutes ses considérations, Bakayoko observera la finale de la coupe de la Ligue entre deux de ses anciens clubs d'un œil avisé et lointain. « Aujourd’hui je suis dans la peau d’un spectateur. Je pense que face à Montpellier, c’est celui qui en voudra le plus, et qui se battra sur tous les ballons, qui parviendra à s’imposer. »

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