Pour remplacer Christophe Jallet et concurrencer Gregory van der Wiel, le Paris SG a décidé de miser sur Serge Aurier (21 ans) cet été. À l'occasion d'un évènement organisé par son équipementier Nike pour promouvoir les Mercurial, au Stade Charléty, à Paris, le latéral droit, qui était également pisté en Premier League, a expliqué pourquoi il avait cédé aux sirènes parisiennes. «Pourquoi j'ai choisi Paris ? C'est chez moi ici. Je suis parisien, je suis de la région, donc je suis très content d'être là. Aujourd'hui, il est difficile de dire non au PSG avec ce grand projet qui est en place, ce serait dommage de ne pas s'y mettre aussi et de contribuer à la réussite du PSG. J'ai dit oui au PSG parce qu'il y a beaucoup de choses qui entrent en compte. Il y a le fait de revenir chez moi, de voir mes amis, ma famille. Et puis, je suis dans une équipe qui est en train de se construire et qui a envie de tout gagner. C'était important pour moi de prendre une bonne décision. Pour l'instant, tout se passe bien, je ne regrette pas mon choix. J'espère qu'on va faire des grandes choses tous ensemble», a-t-il expliqué, après avoir félicité les jeunes gagnants d'une détection effectuée un peu plus tôt par Nike.

Bien dans ses baskets dans la capitale, l'international ivoirien ne regrette pas d'avoir choisi les champions de France au détriment des écuries anglaises qui le courtisaient, et ce, même s'il nourrit, depuis longtemps, le souhait d'évoluer un jour outre-Manche. «Tout le monde sait que mon jeu et ma manière de m'exprimer sur le terrain collent avec le championnat anglais. Comme je l'ai toujours dit, c'est le championnat qui me convient le mieux, et je le répète. Après, il y a d'autres choses qui entrent en compte. On ne peut pas toujours avoir ce que l'on veut. Et puis, parfois, ça arrive de rêver et de se réveiller, de se rendre compte qu'on était dans un rêve (rires). En tout cas, je pense qu'aujourd'hui le PSG a les joueurs et la qualité pour faire de grandes choses. Je suis très content, pour l'instant, d'être dans ce projet. Pourquoi pas essayer de marquer l'histoire et rester dans ce club-là qui est train de se construire et de devenir un très grand club ?», a-t-il lâché. Chez les Rouge-et-Bleu, il doit s'adapter à plusieurs paramètres. À commencer par le système tactique de Laurent Blanc, un 4-3-3, différent du 3-5-2 d'Alain Casanova qui l'a fait briller de mille feux la saison passée sous la tunique du TFC (6 buts et 6 passes décisives en 34 apparitions en Ligue 1).

La tête sur les épaules, programmé pour réussir

«La saison dernière, dans une défense à 3, je me sentais bien et on voyait mes qualités offensives. Mais je préfère la défense à 4. Ça me permet de m'améliorer. Je suis un défenseur avant tout. Je dois avant tout bien défendre avant d'attaquer. La saison passée, on a plus mis en avant mes qualités offensives que mes qualités défensives. Je n'ai pas forcément apprécié ça parce que, à la base, je suis un mec qui aime bien défendre. Offensivement, ce n'est que du plus. Ça dépend comment l'équipe se porte, les espaces qu'il y a. À Toulouse, j'étais pratiquement l'ailier droit. Ici, il y a des joueurs devant moi, c'est très différent», a-t-il assuré, persuadé de pouvoir être aussi efficace à Paris qu'à Toulouse. «Il faut savoir très bien défendre et ensuite à quel moment attaquer. Je redécouvre un autre système mais je pense que c'est le système qui me convient le mieux», a-t-il lancé. La force tranquille, l'attachant défenseur est blindé pour faire face au contexte parisien, qui ne pardonne aucun écart.

«Je suis un mec assez tranquille. J'essaie de ne pas trop montrer, de ne pas trop faire de bruit. C'est important pour nous aujourd'hui de rester le plus discret possible. Il y a plus de médiatisation à Paris, il y a plus de choses à faire. Tu es très vite mis en lumière, et très vite mis dans l'ombre. Il faut faire très attention. Je suis là pour jouer au foot. Le plus important pour moi, c'est de me concentrer sur ma saison. Paris, ça reste Paris. Quand tu es dans la stabilité et que les gens qui t'entourent sont extraordinaires et ne veulent que ton bien, à partir de là, tu ne peux pas déraper. Tu ne peux que rester dans la constance. je suis un garçon assez posé, tranquille. Je ne me fais pas de soucis pour ça», a-t-il conclu. Bien dans sa tête et bien dans ses pompes, le souriant et sympathique Serge Aurier compte bien s'imposer au Paris SG cette saison et continuer à voler sur son aile droite. Le Parc des Princes n'attend lui aussi que ça !