Jérémy Toulalan juge le projet de l’AS Monaco

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Monaco Jérémy Toulalan @Maxppp

Arrivé à Monaco en 2013, Jérémy Toulalan a vu le projet asémiste évoluer au fil des années. Et visiblement le capitaine de la formation princière y croit toujours.

En 2013, l'AS Monaco faisait un retour tonitruant en Ligue 1. Tout juste promu, le club du Rocher sortait l'artillerie lourde sur le marché des transferts en recrutant entre autres Radamel Falcao, James Rodriguez, Geoffrey Kondogbia, Jérémy Toulalan, João Moutinho et Ricardo Carvalho. Une campagne de recrutement XXL destinée à crédibiliser le projet monégasque et à concurrencer le PSG. Trois ans plus tard, l'ASM a revu ses plans. Fini les recrutements clinquants, place aux jeunes espoirs engagés dans le but d'une revente juteuse. Un changement de cap qui en a interpellé plus d'un, mais qui reste, pour le moment, sans conséquence au niveau du classement.

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Deuxième en 2013/2014 et troisième la saison passée, l'ASM peut se targuer de ne pas avoir été trop affectée par les nombreux départs de joueurs-clés du club (Abdennour, Martial, Ferreira-Carrasco, Kurzawa, Berbatov, Kondogbia). Cela durera-t-il pour autant ? L'avenir nous le dira. Et les joueurs dans tout ça ? Capitaine de la formation entraînée par Leonardo Jardim, Jérémy Toulalan a confié à L'Equipe que le vestiaire monégasque n'a pas été pris par surprise par ces départs massifs.

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« Quand j’ai prolongé mon contrat, au printemps dernier, j’étais au courant, je savais qu’il y aurait des départs. Le plus embêtant a été celui d’Anthony Martial, parce qu’il est survenu au dernier moment. Il était difficile de se retourner pour chercher un autre attaquant. Mais je l’ai dit dans une réunion avec des supporters en début de saison, à la place des dirigeants, pour 80 millions d’euros je l’aurais vendu aussi. (...) Sincèrement, je savais que le club allait vendre des joueurs après notre bonne saison dernière. Depuis le début, les dirigeants prennent de jeunes joueurs, qu’ils vendent chers. C’est un fonctionnement transparent. Après, il est difficile de créer un groupe, une unité, mais si on regarde bien, le club a quand même fait des investissements l’été dernier. (…) Ce qu’il s’est surtout passé, au-delà du cas d’Aymen Abdennour, c’est que de nombreux jeunes sont arrivés et que l’on n’était pas prêts tout de suite. Le tour de barrage est venu trop tôt. (...) Jusque-là, on a fait deuxièmes, troisièmes et, là, on est troisièmes. Donc oui, j’y crois. »

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