Joey Barton fracasse ses anciens coéquipiers à l’OM

On a bien ri lorsque Joey Barton est arrivé à l'OM en 2012. On s'attendait à un bad boy anglais pur jus qui allait récolter carton sur carton. Il n'en fut rien même s'il s'est pris le bec avec Zlatan Ibrahimovic dans une scène (où il moquait le nez du Suédois) qui restera mémorable. En revanche, on se souviendra de ses interviews où il ne laissait guère place à la langue de bois quand il s'agissait de donner son sentiment sur les choses. Ce dimanche, le Journal du dimanche publie un entretien de Barton, et ça décape.

En effet, celui qui joue à Burnley aujourd'hui n'y va pas de main morte lorsqu'il s'agit d'évoquer la mentalité de certains de ses anciens coéquipiers. « Même si je n’ai pas beaucoup marqué, j’étais important dans le vestiaire. Il y avait pas mal de clans et j’avais l’impression de faire le numéro des assiettes tournantes au cirque. C’étaient des bons joueurs, des bons gars, mais les Français ont un formidable talent pour se créer des problèmes. Ça doit être dans votre culture : quand tout va bien, vous jetez une grenade pour voir ce qui se passe », a-t-il commencé avant d'ajouter ce qui posait réellement problème dans le vestiaire de l'Olympique de Marseille lors de son passage sous Elie Baup en 2012-2013.

Valbuena, Ibiza : Barton tire à vue

Puis, il a donné son rôle dans le vestiaire et a envoyé une petite pique à Mathieu Valbuena, aujourd'hui à l'Olympique Lyonnais. « Avec mon expérience, je maintenais l’équilibre. J’étais ami de tout le monde, mais je recadrais aussi quand ça n’allait pas dans le sens de l’équipe. Mathieu Valbuena faisait une super saison, mais il avait peut-être un peu pris la grosse tête et il fallait parfois la lui dégonfler. Lui rappeler que ce n’était pas l’Olympique de Valbuena », a-t-il poursuivi. Puis il a avancé le fait que les joueurs des clubs de Ligue 1 avait un problème avec le travail qu'il fallait effectuer à l'entraînement.

Mais ce n'était donc pas fini et comme l'Anglais connaît l'art de la punchline... « Pour eux (le travail, ndlr), ce n’est pas compatible avec le talent : si t’es doué, pas besoin de bosser. Si tu travailles dur, c’est que t’as pas de talent. Ils se convainquent même qu’ils ont plus de talent en travaillant moins. Bizarre, non ? À l’OM, j’ai cru qu’ils avaient pigé quand je les ai vus aller bosser en salle de muscu. Mais non, c’était pour être beau avant d’aller à Ibiza en juin ! »