José Anigo vole au secours de Samir Nasri

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Manchester City FC Samir Nasri @Maxppp

L’ancien entraîneur de l’OM, José Anigo, n’apprécie pas que Samir Nasri soit autant critiqué suite à l’affaire Valbuena et il le fait savoir.

Samir Nasri s’en serait bien passé et pourtant, son nom est apparu dans la procédure en cours au sujet de l’affaire de chantage à la sextape dont est victime Mathieu Valbuena. Ce dernier a même reconnu ses relations houleuses avec son ancien partenaire à Marseille, ce qui a valu à Nasri de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux notamment. Si Nasri est souvent pointé du doigt, il peut compter sur quelques soutiens, dont celui publiquement affiché par José Anigo. Dans sa chronique à France Football, il a tenu à rétablir la réputation de celui qu’il a lancé en Ligue 1 en septembre 2004.

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« C’est très à la mode de le présenter comme un fouteur de merde, un égoïste ou un manipulateur. Ça, c’est l’image renvoyée par les médias. Forcément, il n’est pas irréprochable. Il a commis des erreurs que l’on qualifiera «de jeunesse ». Bien sûr, il a aussi une forte personnalité. Je ne veux pas de toute façon le présenter comme un agneau. Mais franchement, moi qui en connais un rayon sur les amalgames, les raccourcis et les chasses à l’homme systématiques, j’ai juste envie de dire une chose : “Fichez-lui donc la paix !” », s’insurge Anigo. Celui qui rêve de revenir entraîner en Ligue 1 estime que Nasri a déjà encaissé suffisamment de coups.

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« Il a déjà payé le prix fort en étant privé de Mondial brésilien alors que sportivement il le méritait amplement. L’injustice était pour moi flagrante », assure-t-il. « Son seul tort, sans doute, est de connaître les pieds nickelés qui sont mêlés à cette affaire. Mais s’il faut convoquer tous les footballeurs qui ont des rapports avec des gens peu recommandables, alors la liste va être longue ». Nasri n’a eu besoin de personne pour se défendre puisqu’il a vivement répliqué aux critiques de Valbuena, par médias interposés. Mais il pourra malgré tout remercier Anigo, autre grand habitué des critiques, de monter au créneau pour lui apporter un soutien public finalement assez rare pour lui.

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