L’avènement de Dimitri Payet, maître à jouer de l’OM

Par La Rédaction FM
2 min.
Olympique Marseille Dimitri Payet @Maxppp

Après une première campagne en dents de scie, Dimitri Payet brille aujourd’hui par sa régularité en playmaker de l’OM. Meilleur passeur du championnat et indispensable dans le système Bielsa, le Réunionnais est enfin au top sur la Canebière.

C’est une donnée inhérente à la personnalité du joueur, et on a l’habitude de la ressortir à foison lorsqu’elle se confirme. Dimitri Payet ne livre son meilleur football que lors de sa deuxième saison dans un même club. Ce fut le cas à Nantes, à Saint-Étienne, à Lille. Ça l’est aujourd’hui à l’OM, où après une première campagne honorable en termes de statistiques – 8 buts et 4 assists – mais décevante dans le contenu, il fait aujourd’hui étalage de sa classe. Question d’adaptation à son nouvel environnement ? Peut-être. Mais pour expliquer sa métamorphose sur la Canebière, il faut aussi caler le nom de Marcelo Bielsa dans le débat.

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De fait, là où il était souvent exilé sur une aile la saison passée, durant laquelle il a dû composer avec l’omniprésence d’un Mathieu Valbuena dans l’élaboration des offensives marseillaises, le Réunionnais dispose de davantage de liberté aujourd’hui. Quelle que soit la feuille de match présentée par le technicien argentin, demeure la certitude que Payet sera au cœur du jeu, aligné derrière l’attaquant en position axiale. Dans les faits, l’ancien Dogue navigue, dézone, bénéficie d’une grande liberté de mouvement et aimante le cuir. De quoi exprimer au mieux ses qualités, « passes, frappe à mi-distance et débordement », comme l’explicitait Bielsa himself.

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Il se montre aussi décisif : avec 5 buts et 7 passes décisives qui font de lui le meilleur distributeur de l’élite, Payet est lancé sur les bases de sa meilleure saison en carrière, celle qui lui avait justement valu de faire l’objet d’un transfert à presque 10 M€ pour débarquer dans la cité phocéenne. Voire même mieux. « Je pense que je suis meilleur que lors de ma deuxième saison à Lille. J’ai plus de maturité, plus d’expérience, et il y a une nouvelle méthode de travail, avec un entraîneur étranger qui demande beaucoup », assurait récemment le joueur au site officiel de son club. Si pour certains, il est tout simplement « le meilleur joueur de la première partie de saison de L1 », il n’y a guère de doute sur le fait qu’il soit le cerveau du jeu marseillais. Et une raison de plus d’espérer au titre.

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