L’incroyable calvaire qui empêche Yohann Pelé de rejouer au football

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Toulouse Yohann Pelé @Maxppp

Absent des terrains depuis le 22 septembre 2010, Yohann Pelé rêve toujours de rejouer au football. Mais ses ennuis sont encore loin d'être terminés.

C’est l’histoire d’un calvaire qui dure depuis le 22 septembre 2010. Incapable de revenir sur un terrain de Ligue 1 depuis plus de deux ans à cause d’une embolie pulmonaire, le gardien de but Yohann Pelé se bat pour avoir le droit d’exercer à nouveau son métier. Car le moins que l’on puisse dire, c’est que le chemin est semé d’embuche. En janvier 2012, un expert mandaté le juge en effet apte à rejouer au football indique France Football. Une excellente nouvelle pour le joueur qui s’imagine alors voir la lumière au bout du tunnel.

La suite après cette publicité

Mais visiblement, le TFC avait d’autres plans pour lui. Le salaire de Pelé étant pris en charge par l’assurance et la sécurité sociale, les Pitchounes et leur médecin refusent de lui signer sa licence et lui conseillent de rentrer chez lui, en Île-de-France. Une décision que Pelé a logiquement du mal à accepter. Ce dernier prévient alors la sécurité sociale et l’assurance pour leur signifier qu’elles n’ont plus à lui payer son salaire étant donné qu’il a été déclaré apte. Obligé donc de passer se faire ausculter par la médecine du travail, Pelé est alors déclaré… inapte !

À lire Équipe de France : quelles équipes de Ligue 1 sont concernées par les JO ?

Un renversement de situation qu’il ne comprend pas. Il saisit alors un avocat qui interpelle l’opinion sur le fait que la décision prise par la médecine du travail a été fondée en grande partie sur les recommandations du docteur… du TFC. Mais ça ne s’arrête pas là. En avril 2012, un expert de l’assurance le juge à nouveau apte à exercer son métier. Un verdict qui va alors dégrader sa situation au TFC. Le club haut-garonnais propose en effet à Pelé un poste de recruteur de gardiens pour le centre de formation avec un salaire dérisoire à la clé. Un poste que le gardien refuse. Conséquence : Toulouse décide de rompre son contrat le 9 mai dernier. Une décision que Pelé conteste puisqu’une suite aux Prud’hommes est envisagée.

La suite après cette publicité

Un micmac qui pénalise un joueur souhaitant être clairement fixé sur son état de santé dans un premier temps avant, s’il est bel et bien déclaré apte, d’envisager un retour à la compétition après. « J'ai eu une maladie assez importante, je ne peux pas le nier. Mais j'ai fait ce qu'il fallait pour me soigner. Ce qui est rassurant, c'est qu'il n'y a quasiment plus de séquelles concernant mes poumons. Et pour les veines de mes mollets, c'est bien. (...) Moi, j'ai encore envie de jouer. Et je vais me battre pour ça. Je suis gardien, il me reste pas mal d'années à faire... », a-t-il déclaré àFF. Seul souci, Pelé risque de se confronter aux réticences des clubs qui, pour avoir des précisions médicales, risquent de réclamer des conseils… au médecin du TFC qui l’a jugé inapte. Espérons pour lui que ce calvaire sera bientôt terminé.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité