L’OM ne s’en sort pas avec ses lofteurs !

Par Quentin Siebman
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

Alors que l’Olympique de Marseille a identifié depuis longtemps ses indésirables, la grande majorité n’a toujours pas quitté le navire. Et les offres n’affluent pas…

La situation commence à être embarrassante. Alors que Marcelo Bielsa a été nommé il y a près de deux mois déjà et que la reprise de la Ligue 1 approche à grands pas, l’effectif de l’Olympique de Marseille peine à prendre forme. Certes, les Phocéens ont enregistré les renforts bienvenus de Romain Alessandrini (Rennes) et Michy Batshuayi (Standard de Liège), mais la direction marseillaise peine toujours à se débarrasser de ses indésirables, les fameux « lofteurs » que sont Fanni, Khalifa, Sougou, Kadir ou encore le jeune Omrani. Et les choses ne semblent pas près de changer.

La suite après cette publicité

Preuve de cette situation compliquée, le dossier Saber Khalifa. Alors qu’un départ au Qatar semblait imminent il y a trois jours à peine, l’affaire est aujourd’hui au point mort. Foued Kadir, annoncé dans le viseur de Guingamp fin juin, et Rod Fanni, dont le prix a été fixé à 1 M€ par l’OM, ne sont pas plus avancés. Selon nos informations, le jeune Billel Omrani serait disposé à partir en prêt en Ligue 2 ou en National, mais n’aurait pas abandonné pour autant l’espoir de s’imposer dans son club formateur dans les années à venir. Une rencontre avec sa direction est même prévue pour mardi ou mercredi.

À lire C3 : l’arbitre d’OM-Benfica est connu

Aucun contact avec Bielsa ou Labrune

Modou Sougou s’est lui confié au Parisien. L’attaquant, prêté à l’ETG la saison dernière, a notamment confié avoir des contacts avec plusieurs clubs turcs et confié que Pascal Dupraz lui a promis que « les portes d’Evian Thonon Gaillard seraient toujours ouvertes. Mais il n’y a pas eu d’avancées ou de proposition concrète jusqu’ici. » L’attaquant sénégalais a profité de cette interview pour mettre en lumière les conditions de travail des lofteurs marseillais, totalement en marge du groupe pro.

La suite après cette publicité

« Ai-je croisé Marcelo Bielsa et son groupe ? Jamais. Tout est fait pour que l’on ne se voie pas. Nous n’avons aucun contact, je n’ai dialogué ni avec Bielsa ni avec le président Vincent Labrune, » regrette-t-il, soulignant ses difficultés à encaisser la situation : « On voit l’argent du foot, mais pas le reste. On souffre, nous sommes des soldats. » Des soldats, aujourd’hui sans armée, dont la situation devient de plus en plus préoccupante. Il reste environ 40 jours à l’OM pour trouver une porte de sortie à ses lofteurs, au risque de se retrouver dans le même cas que l’Olympique Lyonnais, avec Gomis et Briand il y a un an. L’horloge tourne.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité