La guerre continue entre Aulas et Puel !

Drôle de semaine pour Jean-Michel Aulas. Deux jours après avoir reçu une grosse gifle à Saint-Etienne (défaite de l'OL 3-0), le président rhodanien était présent au tribunal hier, à la chambre sociale de la cour d'appel de Lyon. La raison ? Claude Puel et sa demande de dédommagement à hauteur de 3,5 M€ pour rupture abusive de contrat. L'actuel entraîneur de Nice avait été limogé en juin 2011, un an avant la fin de son contrat, après plusieurs mois de tension avec son président et ses joueurs. Puel, bien que débouté par le conseil des Prud'hommes, n'en démord pas et avait fait appel de la décision.

Nouvel épisode donc hier entre les deux hommes, qui se sont livrés des piques par l'intermédiaire de leur avocat, comme le raconte Le Progrès. Ce que Puel conteste, c'est la notion de faute grave qui a justifié son licenciement. Cette faute grave, ce serait le fait de ne pas avoir répondu à un mail de son président. L'avocat de Claude Puel a tenu à convaincre que « le sujet, c'est qu'il est mis dehors parce qu'il n'a pas de résultat sportif », pas un mail sans réponse, d'autant qu'il ne s'agissait pas alors du mode de communication fréquemment utilisé entre les deux hommes.

Du côté de JMA, l'avocat a pourtant persisté dans cette voie, interpellant Claude Puel. « Vous vous êtes moqués du président, vous aviez piétiné la relation de travail. S'affranchir du lien de subordination, c'est ça la faute grave ». La cour a eu ainsi droit à la lecture de plusieurs mails qui témoignent de la dureté du contexte lyonnais de l'époque, entre résultats sportifs en berne et joueurs défiant de plus en plus l'autorité du coach. Reste à savoir comment sera interprétée par la cour la fin de l'histoire de Claude Puel à Lyon. Rupture abusive ou faute grave ? La réponse est attendue pour le 10 février prochain.