Le Brésil et le Mexique consommateurs voraces d'entraîneurs, la L1 au rang des bons élèves !

Par Alexis Pereira
2 min.
Le président Sadran n'aime pas se séparer de ses coaches @Maxppp

Selon une étude parue au Mexique, la Ligue 1 est l'un des championnats les plus stables pour les entraîneurs.

Entraîneur, un métier à risques. Le constat est posé, mais les risques ne sont pas les mêmes partout sur la planète. C'est ce que nous apprend une étude réalisée par le quotidien mexicain El Economista depuis 2002. C'est par exemple en Major League Soccer, aux États-Unis, que la fonction de coach est la plus «sûre», avec une moyenne de 88,4 matches joués et de 2,6 saisons passées sur le banc de touche. À l'inverse, le Brasileirão est un enfer pour les techniciens, avec une moyenne de 15,4 matches joués et de 0,4 saison passée à diriger ! Au rang des pires élèves, Fluminense a par exemple changé d'entraîneur à 41 reprises !

La suite après cette publicité

Le Mexique est également un grand consommateur d'entraîneurs, puisque, dans le même laps de temps, Veracruz et Querétaro, nouveau club de Ronaldinho, ont connu 31 coaches différents ! La France, dans tout ça, fait figure de bon élève. Un tacticien évoluant en Ligue 1 réalise en moyenne 1,9 saison sur le banc et dirige 72,2 rencontres. C'est le meilleur ratio en Europe derrière l'Angleterre (2,1 saisons en moyenne, 79,8 matches disputés). En Espagne ou en Italie, il est en revanche rare qu'un entraîneur fasse plus d'une saison dans la même écurie (1,1 et 1,07 saison respectivement). Trois clubs illustrent la stabilité affichée depuis 2002 en France : le FC Lorient, Lille et Toulouse.

À lire Ludovic Obraniak détruit encore Emiliano Martinez

Ces trois formations n'ont en effet connu que trois coaches différents depuis cette date (Yvon Pouliquen, Christian Gourcuff et Sylvain Ripoll pour les Merlus ; Claude Puel, Rudi Garcia et René Girard pour le LOSC ; Erick Mombaerts, Elie Baup et Alain Casanova pour le TFC). Dans les grands championnats européens, seuls Arsenal (où Arsène Wenger officie depuis dix-huit ans) et Everton (qui a connu deux entraîneurs depuis 2002, à savoir David Moyes et Roberto Martinez) ont fait preuve de davantage de stabilité que les trois représentants tricolores. La L1 sait soigner ses coaches. De quoi consoler Claude Makelele (Bastia), Jocelyn Gourvennec (Guingamp) et Antoine Kombouaré (Lens), tous trois relégables ?

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité