Humilié à Montpellier (0-3) et mis en difficulté par Ludogorets (2-2), le Paris Saint-Germain se prépare à affronter Nice sans avoir fait le plein de confiance. Et les Franciliens ne sont pas vraiment étrangers à leur coups de mou.
Il espérait aborder son choc contre Nice avec la première place du groupe A de Ligue des Champions en poche et l'espoir de ravir enfin la tête du classement de Ligue 1 au Gym en cas de succès. Au final, le Paris Saint-Germain s'apprête à recevoir les Aiglons dans une drôle d'ambiance. Terrassés par Montpellier à la Mosson (0-3), les joueurs d'Unai Emery ont enchaîné au rayon des contre-performances en étant incapables de s'imposer à domicile contre la modeste équipe bulgare de Ludogorets (2-2). Deux couacs qui interpellent.
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En effet, alors qu'ils souhaitaient conclure cette semaine en beauté, les Parisiens doivent désormais s'imposer face à l'OGCN pour éviter d'être relégués à sept points en cas de défaite au Parc. Enfin, le triste match nul concédé sur son terrain face à la modeste équipe bulgare de Ludogorets (2-2) a privé les Rouge-et-Bleu de la première place, à la surprise générale. Conséquence : un tirage très difficile s'annonce pour les huitièmes de finale de Ligue des Champions.
Le PSG trop décontracté ?
De quoi laisser penser que la crise guette au PSG, surtout si un nouveau faux-pas devait se produire dimanche prochain. Sauf qu'en interne, Emery et ses ouailles ne semblent pas ressentir le poids d'un automne en dent-de-scie. Dans son édition du jour, par exemple, Le Parisien s'étonne de voir les joueurs du PSG bénéficier de deux jours de repos après leur prestation de LdC. Un événement qui ne s'était presque jamais produit sous les ordres des précédents entraîneurs après une telle crise de résultat. Emery cherche-t-il à faire souffler, surtout mentalement, ses joueurs ?
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De son côté, L'Équipe nous dévoile que les champions de France en titre feraient preuve d'un trop-plein de confiance. À la mi-temps du match face à Ludogorets, Emery n'aurait ainsi pas recadré ses éléments malgré une première période peu emballante. Quant aux joueurs, ils ne se seraient pas inquiétés d'un éventuel scénario catastrophe, pensant que le match allait forcément tourner en leur faveur. Un excès de confiance également aperçu à Montpellier où la séance d'entraînement de la veille du match aurait été marquée par énormément de décontraction et peu de concentration. Après quatre ans passés à exercer une domination sans partage sur le football français, Paris risque-t-il de trop se reposer sur ses lauriers alors que le passage de l'ère Blanc à l'ère Emery est loin de se passer sans encombre ?
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