Le PSG s'agace des critiques et défend son bilan

Par La Rédaction FM
2 min.
PSG Laurent Blanc @Maxppp

Au sortir de la victoire contre l'OGC Nice (1-0, 15e journée de L1), Laurent Blanc est apparu lassé par les critiques à l'encontre de son Paris SG. Le Président a répondu.

Un petit point sépare toujours l'Olympique de Marseille et le Paris SG dans les hauteurs du classement de Ligue 1. Avec sa victoire au Parc des Princes face à l'OGC Nice (1-0, 15e journée), le club de la capitale a poursuivi sa belle série, restant au contact des hommes de Marcelo Bielsa. Et pourtant, l'impression dégagée par les Rouge-et-Bleu est tout autre. Face aux critiques répétées, Laurent Blanc est apparu agacé en conférence de presse d'après-match. «Marseille a 34 points, il les mérite. Mais Paris a 33 points et je pense qu'il les mérite aussi. Tout le monde est unanime pour dire que Marseille fait un excellent championnat, mais nous, un point derrière, on nous dit qu'on fait un mauvais championnat. Je ne suis pas d'accord, c'est tout», a-t-il lancé avant de poursuivre.

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« Je suis assez pragmatique, j'aimerais que mon équipe joue mieux. Elle m'a prouvé l'année dernière qu'elle en était capable. Il y a quelques explications à nos difficultés dans le jeu, on ne va pas revenir dessus. Malgré cela, on est là où on est, c'est-à-dire pas si mal que ça. Soyons clairs, nets et précis », a-t-il martelé. Ce bilan, le coach parisien le défend becs et ongles, même s'il est conscient des manques des siens dans le jeu. «On fait le dos rond. Mais on dirait qu'on ne mérite pas nos points. Ça me surprend. Les 33 points, on les a volés ? Non. Ça prouve juste qu'avec un niveau de jeu certes, pas extraordinaire, on gagne nos matches. Et on mérite de les gagner nos matches, on ne les vole pas. (...) En ne jouant pas très bien, on arrive à gagner et à avoir 33 points. Si on s'améliore individuellement et collectivement, ça peut être encore meilleur, non ?», a-t-il lâché.

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L'agacement qui pointe chez le technicien parisien s'empare aussi de certains de ses joueurs, peu nombreux à s'être arrêtés en zone mixte à l'issue de la rencontre. Salvatore Sirigu a par exemple répondu assez sèchement aux observateurs. «Pour vous, les journalistes, c'est toujours compliqué», a-t-il commenté dans un soupir avant d'insister. «C'est vrai qu'on était fatigué en deuxième mi-temps, qu'on a subi parce que Nice essayait de revenir. Mais de là à dire qu'on a mal joué...», a-t-il regretté. Le PSG tout entier reconnaît ses insuffisances du moment. Mais en attendant des jours meilleurs, il assure l'essentiel. Invaincus toutes compétitions confondues, les pensionnaires du Parc des Princes peuvent encore rêver à une fin de saison dorée. Et pourtant, les critiques n'en finissent pas de pleuvoir. Un agaçant paradoxe...

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