Zlatan Ibrahimovic suspendu pour quatre matches fermes, c'est tout le Paris Saint-Germain qui l'a mauvaise. Le club de la capitale envisage donc toutes les solutions qui s'offrent à lui pour réduire la sanction infligée à son goleador.
« Le club déplore l’acharnement dont est victime son joueur au regard de son immense contribution à l’image du football français ici et partout dans le monde. [...] C’est en visionnant à postériori des images captées par la télévision que la commission a décidé d’infliger une sanction disproportionnée, privant ainsi le Paris Saint-Germain d’un joueur clé dans cette période cruciale pour la réussite de sa saison en France ». C'est non sans une certaine amertume que le Paris Saint-Germain réagissait ce vendredi à la sanction de quatre matches fermes infligée à l'encontre de Zlatan Ibrahimovic pour ses mots peu flatteurs vis-à-vis du football français.
Il faut dire que les raisons de relativiser sont peu nombreuses pour le club de la capitale qui, talonné par l'Olympique Lyonnais dans la course au titre de champion de France de Ligue 1, va devoir se passer de son serial buteur suédois pour les rencontres face à Nice, Lille, Metz et Nantes. Et au vu du rendement francilien sans son géant scandinave, il va y avoir du pain sur la planche pour conserver la tête de l'élite tricolore. Alors, et ce n'est pas franchement une surprise, les Rouge-et-Bleu étudient d'ores et déjà les différentes possibilités qui s'offrent à eux pour tenter de réduire la peine infligée à leur joueur.
Et si aucune décision définitive n'a été prise pour l'heure quant à la meilleure stratégie juridique à mettre en œuvre, Le Parisien nous apprend ce samedi matin qu'une piste tient la corde. Plutôt que de saisir la commission supérieure d'appel de la Fédération française de football (FFF), le PSG serait davantage enclin à formuler une demande directe de conciliation auprès du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Une voie qui ouvrirait alors la porte à une conciliation avec la Ligue, dans le but de trouver un arrangement, pouvant permettre par exemple de faire passer l'une des quatre rencontres mentionnées au-dessus en sursis. Mieux, la nomination d'un conciliateur entraînerait une suspension de la sanction, et de retarder un peu l'échéance. Dans une course contre-la-montre pour le titre, cela ne se refuse pas.
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