Comment les Français perçoivent-ils les entraîneurs de Ligue 1 ? Voilà la question à laquelle s'est intéressé Repucom, leader mondial des études dédiées au sport et au marketing sportif. Les résultats placent Laurent Blanc en star de l'élite française. Contre toute attente, Marcelo Bielsa est lui à la traîne.
Si les joueurs sont les premières stars du ballon rond, « certains entraîneurs ont également un réel potentiel marketing ». Tel est le bilan dressé par Repucom à l'issue de son étude portant sur la perception des coaches de Ligue 1 par les Français. Après avoir analysé les réponses de 500 personnes, échantillon représentatif de la population nationale, selon l’indice Celebrity DBI (mesurant l’impact marketing de célébrités), l'organisme a pu déterminer le capital sympathie et la notoriété des coaches de l'élite. De quoi placer Laurent Blanc en grande star du championnat.
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Entre notoriété (96,07%) et sympathie (74%), le Cévenol est en effet le mieux classé dans l'esprit des Français, profitant sans nul doute de son passif de joueur comme de son exposition médiatique récente, entre équipe de France et PSG. Si cette information n'a pas de quoi étonner, les classements érigés ne sont pas dénués de surprises, les Makelele (86,05%) et Courbis (66,99%) complétant le podium de la notoriété, là où Sagnol (76,21%), Gourvennec (75,28%) et Galtier (74,90%) sont perçus comme les plus sympathiques par les personnes déclarant les connaitre.
Une question s'impose dès lors : qu'en est-il de Marcelo Bielsa ? Le technicien argentin, véritable sensation de la saison de Ligue 1 entre les résultats obtenus avec l'OM et sa personnalité qui détonne, a convaincu les connaisseurs mais pas le plus grand nombre. Classé parmi les “bizuts” dans les catégories dressées par Repucom (avec les “stars”, “historiques”, “étoiles montantes” et “discrets”), El Loco pâtit d'un manque de notoriété, lui qui n'est connu que de 34% de l'échantillon (10e au classement, six places devant l'autre débutant Jardim). Si ses succès lui confèrent un capital sympathie honorable (63%) et que l'avenir pourrait lui sourire davantage, le coach de l'OM est bien loin derrière son homologue parisien, à l'heure de le rencontrer dans un Classique décisif pour le titre. Un résultat qui lui importera sans doute bien plus.
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