Lille : c'est grave docteur ?

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Lille @Maxppp

Auteur d'un début de saison extrêmement poussif, le champion de France 2011 est encore en réglage. Mais le temps presse.

Le succès face à Saint-Étienne, dans le chaudron vert qui plus est, en ouverture de saison semblait lancer de la meilleure des manières l’exercice 2012/2013 du LOSC. Aujourd’hui, après cinq journées, les Dogues pointent à une pâle onzième place avec six unités de retard sur le leader marseillais qui compte également un match en moins. Un constat qui fait tâche, d’autant que la saison dernière, au même stade de la compétition, les Nordistes étaient troisièmes et comptaient quatre points de plus.

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Tenus en échec à Troyes alors qu’ils menaient jusqu’à la 89e minute, les hommes de Rudi Garcia marquent donc le pas. « Ce n’est pas un bon résultat, et encore moins quand vous menez 1-0 à la 87e minute. On a fait une première période plutôt bonne, mais on n’a pas joué la deuxième pour marquer un deuxième but. Conserver le ballon dans sa moitié de terrain, cela n’a pas suffi ; c’était une mauvaise stratégie. Avec des matches nuls, on n’avance pas, et c’est le troisième en cinq matches », confiait le coach lillois en conférence de presse.

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Outre un retard sur le wagon de tête, le champion de France 2011 déçoit surtout au niveau de ses performances individuelles. Sixième moins bonne défense du championnat (à égalité avec Evian TG et Rennes), l’arrière-garde lilloise n’est pas vraiment imperméable. Le secteur offensif est également pointé du doigt. Avec des éléments tels que Kalou, De Melo, Roux et Mendes, les Dogues font moins bien que la saison dernière (9 réalisations contre 7 cette année). Si le départ d’Hazard peut expliquer ce coup de mou, il faut tout de même signaler que, hormis Kalou, aucun des autres attaquants lillois n’a réussi à trouver le chemin des filets. Un fait qui n’a pas échappé à Garcia.

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« On n’a pas été assez entreprenants. Devant, on est sur des rails : on ne permute pas assez, il n’y a pas assez de courses combinées, on n’est pas assez bons dans les appels en profondeur ni dans l’utilisation des espaces dans le dos de la défense. Et on en a eu dans ce match. » Si le bilan n’est pas catastrophique, ces contre-performances font suite à un début d’été assez compliqué pour Lille entre le départ d’Hazard et l’affaire du vrai faux départ de Debuchy. À quelques jours du coup d’envoi de la Ligue des Champions, Lille cherche encore ses marques.

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