Lille : Payet endosse le costume de patron et ne regrette pas le PSG

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Marseille Dimitri Payet @Maxppp

Dimitri Payet a pris de l'importance au sein du LOSC après une première saison mitigée. Il est revenu sur ses nouvelles responsabilités et s'est remémoré son transfert avorté au PSG dans les colonnes de L’Équipe.

Ce soir, il sera le fer de lance de l’attaque lilloise pour rattraper la bévue BATE Borisov. Dimitri Payet le sait, il devra réaliser une grosse performance pour permettre au LOSC d’obtenir ses premiers points face à Valence en Ligue des Champions. Depuis le début de la saison, si Lille marche au ralenti, l’ancien Stéphanois affiche une belle forme. Malgré quelques passages à vide, il reste le Dogue le plus tranchant. « Je suis dans la continuité de ma bonne fin de saison dernière. J’ai fait une préparation complète, j’enchaîne, je suis titulaire. Forcément, je préfère ça, mais être performant sans que l’équipe ait de résultats, ça ne sert pas à grand-chose », explique-t-il dans les colonnes de L'Équipe.

La suite après cette publicité

De plus, Payet accepte avec plaisir les nouvelles responsabilités qui lui incombent suite au départ d’Eden Hazard. « J’ai plus de responsabilités depuis qu’Eden (Hazard) est parti. Je me balade plus sur le terrain, j’ai une certaine liberté. Mais je n’ai pas attendu le départ d’Eden pour m’investir. La saison passée, les dirigeants m’ont rappelé plusieurs fois qu’ils comptaient sur moi. J’ai eu du soutien et j’en avais besoin car mon opération (à un genou, à la mi-septembre 2011) m’avait fait mal. J’avais mis du temps à revenir et j’avais perdu l’habitude de me battre pour gagner ma place. Et puis, avec Cole et Obraniak dans l’effectif, il fallait s’accrocher pour jouer », observe-t-il. Effectivement, la concurrence est moins féroce qu’en début de saison dernière. Mais il aurait pu vivre pire situation s’il avait signé au PSG en janvier 2011, lorsqu’il était parti au bras de fer avec Saint-Étienne.

À lire Edon Zhegrova sur les tablettes d’un grand club européen

« J’y pense souvent. C’était un mal pour un bien. Déjà, j’ai vécu l’expérience d’aller au bras de fer avec un club, puis d’y revenir sans avoir pu être transféré. Et là, forcément, ça ne peut pas bien se passer avec les supporters… », se remémore-t-il. « Finalement, j’ai bien fait d’aller à Lille. Ici, je me suis fixé dans un bon club. Qu’est-ce que je serais devenu au PSG ? Quand je vois que Nenê est remplaçant avec la saison qu’il a faite... Je serais sans doute sur le banc avec mon pote Guillaume (Hoarau) », glisse-t-il. À Lille, c’est sur le pré qu’il est très attendu, pour aider le LOSC à redresser la barre.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité