Lille : Payet répond à ses détracteurs et pense toujours aux Bleus

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Lille Dimitri Payet @Maxppp

Ambitieux pour sa deuxième saison à Lille, Dimitri Payet dresse le bilan de sa première année nordiste avant d'évoquer son avenir en bleu.

Arrivé à Lille la saison passée contre 9 M€, Dimitri Payet a débarqué dans le Nord de la France avec l’étiquette de recrue la plus chère de l’histoire du LOSC (statut aujourd’hui dépassé par Marvin Martin engagé contre 10 M€). Attendu au tournant, l’ancien Stéphanois affiche un bilan de 23 titularisations (en 33 apparitions en Ligue 1) et de 6 buts. Un rendement plutôt honorable, même si certains lui reprochent toujours un manque de régularité.

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Interrogé par L’Équipe, le Lillois estime pourtant que sa première année chez les champions de France 2011 n’a pas été un échec. « Plutôt positive. C’est une année où j’ai vécu beaucoup de choses, où j’ai appris. Il a fallu que je m’habitue à un nouveau système et à ce qu’on me demandait sur le terrain. Quand on arrive dans une équipe championne de France, au collectif bien huilé, c’est difficile d’être intégré tout de suite. Il n’y a pas de solution miracle, j’ai bossé et ma fin de saison a été ce qu’elle a été. »

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Et à ceux qui lui reprochent d’être irrégulier, le Réunionnais leur répond. « C’est une image qui me suit… C’est compliqué d’être très bon huit ou neuf mois d’affilée. Physiquement, il y a toujours des moments où on est un peu moins bien. Mais je vais essayer de faire en sorte d’être performant, même si je suis amoindri physiquement. » Motivé pour réaliser une deuxième saison de meilleure facture, Payet garde également l’équipe de France dans un coin de sa tête, conscient déjà de ne pas avoir fait grand-chose pour confirmer ses premières sélections et être du voyage à l’Euro.

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« Non, pas déçu… Je ne me suis peut-être pas donné les moyens pour y être. Ma saison s’est bien finie mais, avant, j’avais eu des pépins et je n’avais pas été retenu dans les premières listes. Après, c’était forcément plus compliqué. (…) Avant de penser à l’équipe de France, il faut que je sois performant en club. Le Mondial, c’est loin… L’équipe repart avec un nouveau sélectionneur et l’objectif de se qualifier dans un groupe qui n’est pas facile. Mais, faire partie de l’aventure, ce serait une bonne chose. » Place aux actes donc.

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