LOSC : Elana fait son mea culpa

Par Raphael Homassel
2 min.

Critiqué pour ses contre-performances face à Sochaux et Toulouse, Steeve Elana n'est pas en proie au doute même s'il concède avoir souffert.

Un match nul (3-3) face à Sochaux après avoir mené par trois buts d’avance. Puis une cinglante défaite (4-2) face à Toulouse. En deux matchs, Lille n’a engrangé qu’un petit point, mais le plus alarmant n’est pas là : en deux rencontres, Lille a encaissé sept buts. Intronisé titulaire depuis le départ de Mickaël Landreau cet hiver, Steeve Elana est au cœur des critiques. Et si la mauvaise passe lilloise est collective, le gardien reconnait volontiers sa responsabilité : « honnêtement, le dernier quart d'heure contre Sochaux ne s'explique pas. Gérer un 3-1 à domicile à dix minutes de la fin, c'était un challenge à notre portée. Mais il y a eu beaucoup de circonstances contraires dans ce match-là, des erreurs individuelles dont la mienne sur le dernier but, que je ne dois pas prendre », avoue-t-il à La Voix du Nord.

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Forcément, ce genre de période noire est toujours difficile à traverser pour un portier. Aujourd’hui encore, le Français a du mal à digérer : « je sors de ce match contre Sochaux avec un gros sentiment de culpabilité. Il faut l'accepter, faire avec même si ce n'est pas évident de croiser le regard des équipiers ou des personnes qui vous font confiance quand on est contre-performant. Après Sochaux, ça a été difficile. Je n'ai pas été décisif au bon moment. Ça m'a vraiment atteint », poursuit-il. Le problème, c’est que ce qui aurait pu passer inaperçu sur un seul match a fini par se reproduire, à savoir un manque d’efficacité dans les bois face à Toulouse. Pour autant, le Lillois semble moins atteint : « à Toulouse, je ne suis pas décisif non plus, mais ça m'a touché différemment ».

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Et si les rêves de Ligue des Champions s’envolent un peu plus pour Lille, Steeve Elana se reconcentre sur ses performances individuelles. Le tout en relativisant ses erreurs, et en ne se préoccupant pas outre mesure des critiques dont il fait l’objet : «il y en aura tout le temps et mon objectif n'est pas de plaire à tout le monde. La seule chose qui m'importe, c'est travailler et retrouver mes sensations positives. Mon rendement se doit d'être meilleur et j'en suis conscient ». Rongé par les remords mais pas prompt à laisser le doute s’installer, le dernier rempart des Dogues est déterminé à rebondir. Une telle attitude n’est-elle pas le lot des gardiens arrivés à maturité ?

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