LOSC : Hervé Renard sort du silence et annonce la couleur pour la suite !

Par Maxime Barbaud
3 min.
Lille Hervé Renard @Maxppp

Invité à un jeu de questions-réponses avec Pascal Dupraz sur Canal+, Hervé Renard est revenu pour la première fois sur son expérience avortée à Lille. S’il semble décidé à revenir le plus vite possible, ça ne sera surement pas en France.

Évincé de Lille le 11 novembre dernier après seulement 13 journées pour un résultat très décevant (4 défaites, 7 nuls et 1 seule victoire en L1), Hervé Renard est sorti de sa torpeur devant les caméras de Canal+. Attendu avec impatience au début de la saison par les supporters des Dogues qui sortaient d’une année ratée avec Girard, Renard n’aura finalement que prolongé la mauvaise série. Interrogé sur son expérience lilloise, le double vainqueur de la CAN en est ressorti frustré. Déçu par les médiocres prestations de son équipe, il estime ne pas avoir eu le temps nécessaire pour mettre son projet en place.

La suite après cette publicité

« C’est frustrant. C’est comme si dans un marathon, au bout du quinzième kilomètre, quelqu’un se met au milieu de la route et dit "vous êtes un peu trop en retard aujourd’hui, il faut vous arrêter". Là vous vous dites : "je suis parti, je n’étais pas très bien au départ, mais il reste les deux tiers de la course, je vais me refaire, je ne ferai peut être pas le temps que j’ai prévu de faire mais je vais m’en rapprocher le plus possible". Donc bien sûr, c’est un gout d’inachevé, mais c’est comme ça, c’est du passé, c’est terminé. » Car malgré cette mauvaise, Renard souhaite rebondir le plus vite possible.

À lire Monaco : Youssouf Fofana ne pense pas à la Ligue des Champions

La France l'a considérablement déçu

Inactif durant toute la saison dernière et déjà en recherche d’un nouveau poste, l’ancien entraîneur de Sochaux veut tourner la page au plus vite et retrouver un nouveau club ailleurs qu’en France .« Si on me propose quelque chose demain, j’y vais de suite (...) Mon sac est toujours prêt. J’ai travaillé dans 8 pays différents. Je peux entraîner partout dans le monde. Si je manque de reconnaissance en France ? Les faits leur donnent raison. Sochaux, je n’avais rien à perdre. On passe tout près du maintien. Après Lille, ce n'est pas un échec. C’est un départ poussif surtout quand on signe un contrat de 3 ans. Je ne parle pas d’échec. L’an dernier Caen, ils avaient 14 points à la trêve. Maintenant ça ne sert plus à en rien d’en parler, c’est fini. Je donne simplement une justification. »

La suite après cette publicité

L’étranger à sa faveur car Hervé Renard semble avoir la dent dure contre la mentalité française. « J’irai à l’étranger. C’est la logique qui veut ça. Qui va m’appeler ? Je ne suis pas certain qu’après avoir passé tant d’années à l’étranger, je sois dans les meilleures conditions pour entraîner en France », souffle-t-il. Car selon lui, la valeur travail et la récompense qui s’en suit n’est pas reconnue à sa juste valeur. « Tu vois passer dans la rue une Bentley, tu te dis : "il faut que j’aille chercher ça." En France, tout de suite on va dire "c’est qui ce connard, il se la pète". Je ne peux pas l’expliquer après la France c’est un pays magnifique mais les Français, c’est dommage qu’il y en ait beaucoup ici en France (rires)... » Les difficiles expériences sochaliennes et lilloises semblent l’avoir touché au plus profond. Pas si sur qu’on le revoit sur un banc de Ligue 1 de sitôt.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité