Max Gradel, l'autre symbole des mercatos réussis de l'ASSE

Pierre-Emerick Aubameyang-Max Gradel. C'est une association de bienfaiteurs pour l'AS Saint-Étienne. Le premier, auteur de 8 buts depuis le début de la saison, est bien connu du grand public. Le second l'est moins, mais commence à se faire un nom en Ligue 1. L'ancien pensionnaire de Leeds a en effet gagné en constance cette saison et ses dribbles chaloupés font très mal aux défenseurs adverses. Et comme ils se finissent souvent par des centres décisifs (2 offrandes pour... Aubameyang), l'Ivoirien a pris du poids dans le onze des Verts. Dans les colonnes du Progrès, il a savouré.

«Je préfère dire que je suis parti et qu’on ne m’arrête plus. Je me sens bien dans le jeu. Je retrouve mes repères. Le plus important c’est de confirmer, être régulier, faire des matchs complets. Des fois je joue, des fois je ne joue pas. Mais ce n’est pas parce que je ne suis pas bon. On a beaucoup de bons joueurs, ça tourne, il faut l’admettre. C’est pour le bien de l’équipe et ça nous permet, nous, de rester toujours éveillés, de travailler dur», a-t-il confié, donnant des indices sur les objectifs stéphanois pour la suite de la saison. «L’objectif c’est de continuer à se faire plaisir, de conserver cette envie de jouer ensemble. Il ne faut pas qu’on ait de regrets. Le reste suivra. Il n’y a pas de risque pour qu’on s’enflamme. On n’est pas des gamins. Pour arriver plus haut, on sait tout ce que cela représente comme efforts et sacrifices», a-t-il expliqué.

Et aux côtés d'Aubame, l’Éléphant (18 sélections avec la Côte d'Ivoire, 2 buts) est prêt à montrer la voie. «Que ce soit à l’entraînement ou en match, c’est un plaisir de jouer avec lui. Je savoure chaque instant passé à ses côtés. Aubame nous apporte beaucoup. Il est super important pour l’équipe. Les deux passes décisives dont j’ai bénéficié démontrent encore une fois ses qualités. Malgré le fait qu’il doit marquer beaucoup de buts, il ne se prive pas de donner des caviars à ses coéquipiers. Et ce même dans les situations où il peut lui-même marquer. Il n’est pas égoïste. Il est rare de voir des attaquants comme lui, avec un tel état d’esprit», a-t-il indiqué, décrivant leur relation spéciale.

«Il a dit qu’il me considérait comme son frère. C’est vrai pour moi aussi. Je connais bien sa famille. C’est toujours bien d’avoir quelqu’un sur qui on peut compter. Sur le terrain, ça facilite les choses. On se comprend plus facilement. Tout se passe de façon automatique», a-t-il conclu. Pour l'instant, ce duo infernal, qui pèse 50 % des buts de l'ASSE en Ligue 1, fait le bonheur de Christophe Galtier. Une réussite qui symbolise le nez de Sainté sur le marché des transferts depuis quelques mercatos. Pourvu que ça dure !