Metz - PSG : les notes du match

Par La Rédaction FM
10 min.
PSG Javier Matías Pastore @Maxppp

Paris a souffert mais boucle finalement un cinquième succès consécutif en Ligue 1 ce soir à Metz (2-3). Pastore et Lavezzi ont été excellents.

Après une longue trêve internationale, La Ligue 1 reprend ses droits ce week-end avec en ouverture de la 14e journée du championnat une rencontre entre le FC Metz et le Paris Saint-Germain. Tombeur de l’Olympique de Marseille lors de la dernière journée, les Parisiens de Laurent Blanc veulent s’imposer afin de prendre provisoirement la tête du championnat. Avec Ibrahimovic de retour en tant que titulaire, tout comme Adrien Rabiot, Paris veut se donner les moyens de ses ambitions du jour. Cavani est sur le banc tandis que Marquinhos remplace David Luiz en défense centrale.

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Le match commence et Paris ne tarde pas à mettre le pied sur le ballon. Les Parisiens mettent la pression dans le camp du promu messin et sur la première occasion du match, Pastore profite d’une erreur de Sarr pour se présenté face à Carrasso et de conclure d’un petit piqué (9e) . 1-0, le PSG a lancé les hostilités et l’Argentin s’est offert son premier but de la saison en Ligue 1. Paris continue son pressing et va même profiter d’une nouvelle erreur de l’adversaire. Sur un coup franc de Lavezzi, Bussmann dévie le ballon du genou et trompe son portier (16e)… Tout est désormais plus facile pour les Franciliens, qui enchaînent des phases de conservations ahurissantes face à des Messins assommés et trop limités techniquement ce soir. Pour autant, Bussmann (28e) et N’Daw (37e) parviennent à inquiéter la défense, sans trouver la faille néanmoins. Avant la pause, Pastore tente sa chance de loin (41e), mais cette fois Carrasso s’est imposé.

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Au retour des vestiaires, Motta est remplacé par Matuidi et Paris va connaître 10 minutes très difficiles. L’arbitre sanctionne sévèrement Rabiot pour un contact sur Krivets et Maïga transforme un premier penalty (49e). Dans la foulée, van der Wiel se rend coupable d’une faute de main dans la surface et Maïga s’offre un doublé rapide (53e). 2-2, tout est à refaire alors que le public de Saint-Symphorien a repris espoir. Le PSG pousse pour reprendre l’avantage et Blanc lance Cavani à la place de Rabiot, très entreprenant pour son grand retour en équipe première. Paris pousse et sera finalement récompensé. Pastore et Lavezzi combinent parfaitement aux abords de la surface et la frappe de ce dernier revient sur Ibrahimovic qui bute à son tour sur Carrasso. Lavezzi avait bien suivi et pousse le ballon au fond des filets (83e). Paris s’est fait peur mais boucle finalement un cinquième succès de rang en championnat, tout en mettant fin à l’invincibilité à domicile de FC Metz.

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L’homme du match : Javier Pastore (7,5) : les matches se suivent et se ressemblent pour le meneur de jeu argentin du PSG, tout bonnement excellent cette saison. Ce soir, c’est lui qui fait la différence dès le début du match pour marquer d’un joli piqué (9e). Facile techniquement, généreux au pressing, il a offert de superbes ballons à ses partenaires de l’attaque et a même vu l’une de ses tentatives heurter le poteau (29e). Plus mature dans son jeu, il a fait les bons choix et s’est offert des dribbles remarquables pour effacer les défenseurs messins. A l’origine du but de la victoire de Lavezzi, il a été très bon durant toute la rencontre.

Metz :

  • Carrasso (5) : devant les erreurs défensives de sa défense, il a été impuissant et a fait de son mieux (cf. son double arrêt devant Cavani et Ibra), même s’il n’est pas irréprochable sur certaines de ses interventions. On l’a entendu beaucoup encourager ses partenaires.

  • Choplin (3) : entré dans le match de la plus mauvaise des manières. Après les deux erreurs successives de Sarr et de Kashi, son contrôle raté a profité à Pastore, qui s’en alla au but. Il n’a pas trop eu à faire à Zlatan, auteur d’un match très moyen, c’est plutôt Lavezzi, Pastore et consort qui lui ont posé des difficultés. À oublier.

  • Milan (5,5) : solide devant un Ibrahimovic en difficulté et en phase de reprise. Toujours le geste juste, qui a beaucoup contribué à ne pas faire couler Metz lors du quart d’heure infernal du PSG.

  • Metanire (4,5) : il fut très laxiste dans son marquage et dans son repli défensif en première mi-temps, et en permanence bougé par Lavezzi. La deuxième mi-temps fut une autre paire de manche. Cartier a certainement dû le recadrer dans les vestiaires. Résultat, il a bien coupé les offensives parisiennes et a fait preuve d’un bon travail d’anticipation. Qui plus est, il est à la genèse du deuxième pénalty, auteur d’un centre tapant la main de van der Wiel, qui a été surpris par le rebond.

  • Bussmann (4,5) : le CSC ne l’a forcément pas aidé à reprendre pied en première mi-temps. Pastore, qui a beaucoup dézoné, est en partie coupable de sa performance en demi-teinte. En demi-teinte car la deuxième période du latéral gauche est le yang du yin. Victime de crampes, il est remplacé par Palomino (78e).

  • Sarr (6) : certes il est l’auteur de la passe maladroite sur le premier but parisien, cela ne l’a pas empêché de développer son jeu et d’être le plus en vue pour les Lorrains en première mi-temps. Remplacé par Ngbakoto (5) (45e), qui a apporté vitesse et percussion.

  • Malouda (5) : on sent l’expérience et l’assurance qu’il apporte au promu messin. Cependant, son impact s’est limité à la première demi-heure. À partir de ce moment-là, il s’est mis au niveau de ses coéquipiers en perdant des ballons inhabituels, un comble quand on connaît les qualités du vainqueur de la Ligue des Champions 2012. Remplacé par Krivets (6) (45e), qui a provoqué un pénalty à son entrée et qui a beaucoup soulagé les Messins.

  • Kashi (4) : surpris par le pressing de Pastore, son manque d’attention est tout aussi responsable du premier but. À l’image de son équipe, sa deuxième période est complètement différente, apportant pressing et récupération.

  • Ndaw (3,5) : des interventions limites sur Rabiot, dont c’était la première titularisation, et beaucoup d’approximations. Il est apparu très tendu, et a beaucoup pesté contre l’arbitre. Sa tête plongeante (37e), n’est qu’anecdotique. Du mieux en deuxième période même s’il ne fut pas l’instigateur direct du renouveau messin.

  • Lejeune (6) : repositionné sur le côté droit après le but de Pastore, l’ancien Auxerrois n’a pas pu faire pleinement profiter de sa patte gauche au cours de la première partie du match. Il a pris des initiatives et cela a porté ses fruits sur l’autre moitié de la rencontre.

  • Maiga (5) : invisible en première période, l’ancien sochalien s’est relancé à la sortie des vestiaires en transformant deux pénaltys coup sur coup, en prenant Sirigu à contre-pied (49e, 53e), provoqués par Krivets et par la main de van der Wiel.

PSG :

  • Sirigu (6) : s’il encaisse deux buts sur penalty, le portier italien a pourtant livré une belle prestation ce soir. Très serein sur les ballons aériens, il a multiplié les bons arrêts (11e, 31e), dont une superbe parade alors que le score était à 2-2 (69e). Précis dans la relance, il a assuré l’essentiel pour son équipe.

  • van der Wiel (4,5) : bon en première période où il a proposé de très bonnes montées sur son couloir, et de bons centres, le latéral néerlandais a connu plus de difficultés au retour des vestiaires. S 'il n’avait connu que peu de difficultés à défendre, il provoque un penalty en contrôlant un ballon de la main dans sa surface (53e)… Moins en réussite après coup, il a souffert.

  • Marquinhos (4) : aligné d’entrée ce soir avec le forfait de David Luiz, Marquinhos a manqué une belle opportunité de se distinguer. Assez fébrile en charnière centrale, il n’a pas été souverain dans les duels et a souffert de plusieurs imprécisions techniques. Pas toujours précis dans la relance, le Brésilien n’a pas affiché la solidité dont il fait preuve habituellement ce soir. Dommage.

  • Thiago Silva (6,5) : crispé en début de rencontre, le capitaine du Paris Saint-Germain s’est repris pour offrir une très belle prestation en défense centrale. Facile dans ses interventions, prompt dans les duels et jamais dépassé par son adversaire direct, il s’est tout simplement montré intraitable. Précis dans la relance, il n’a commis que très peu d’erreurs. Un match qui devrait lui faire du bien au moral sur le plan personnel.

  • Maxwell (5) : si propre et clairvoyant d’ordinaire, l’ancien latéral du FC Barcelone a quelque peu marqué le pas ce soir sur la pelouse du FC Metz. Quelconque sur son couloir, il s’est contenté de bien négocier ses interventions défensives. Souvent seul sur son coté, il aurait pu toucher plus de ballons. Une belle entente avec Lavezzi cependant.

  • Cabaye (non noté) : titulaire ce soir, l’ancien Magpie réalisait un bon match avant de devoir céder sa place sur blessure. Remplacé par Chantôme (4) après 20 minutes de jeu. Le milieu de terrain formé au club a eu du mal à rentrer dans sa rencontre, perdant de nombreux ballons et multipliant les mauvais choix. Actif à la récupération, il n’a pas ménagé ses efforts cependant. Insuffisant pour faire la différence tout de même.

  • Motta (6) : suspendu face à l’OM, l’Italien a signé son retour par une superbe première période. D’une justesse technique impressionnante, c’est lui qui a dicté le tempo de la rencontre depuis le milieu de terrain, ressortant toujours proprement les ballons. Remplacé par Matuidi (5,5) après la pause, il a manqué en seconde mi-temps. L’international tricolore, lui, pas au mieux de sa forme, n’a pas véritablement pesé sur la rencontre, se montrant toutefois très actif à la récupération mais finalement assez peu percutant.

  • Rabiot (6,5) : aligné pour la première fois de la saison, Rabiot a enfin signé son retour avec le PSG. Et pour un match de reprise, le milieu de terrain a livré une excellente prestation. Très propre dans ses interventions défensives, le jeune joueur de 19 ans s’est appliqué à jouer juste et à réussir ses transmissions vers l’avant. Bon dans les duels aériens, il provoque toutefois un penalty sévère au retour des vestiaires. Remplacé en fin de match par Cavani (74e).

  • Pastore (7,5) : voir ci-dessus.

  • Lavezzi (7,5) : enfin une prestation aboutie de bout en bout pour le lutin argentin du PSG. Excellent en début de match, il a offert de magnifiques appels tranchants dans le dos de la défense messine et a beaucoup pesé sur l’arrière-garde adverse. Bon dans les déviations, il a été un peu moins en vue en seconde période avant finalement de donner la victoire à son équipe en toute fin de rencontre (83e) en reprenant un tir d’Ibrahimovic. Un super match.

  • Ibrahimovic (4) : de retour en tant que titulaire, le géant suédois n’a pas franchement été transcendant ce soir. Bien discret sur le front de l’attaque, il n’a pas semblé très en jambes et a connu un déchet technique assez important pour lui. Capable toutefois de faire la différence sur chacune de ses prises de balle, il participe activement au troisième but des siens. Un retour timoré tout de même.

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