La défaite à Nice a agacé l'état major du club monégasque. La preuve, le vice-président Vadim Vasilyev a pour la première fois mis la pression sur son entraîneur. Et aussi critiqué le fair-play financier.
Déplacement périlleux pour l'AS Monaco aujourd'hui. Le club de la Principauté affronte le Zenit Saint-Pétersbourg, adversaire redoutable et en pleine confiance (25 points pris sur 27 possibles en championnat). Mais l'ASM l'a prouvé contre Leverkusen, il sait se transcender, ou du moins monter son niveau d'exigence, en Ligue des Champions. Une Ligue des Champions qui pourrait aussi causer des problèmes d'ordre financier puisque Monaco, à l'instar de Liverpool, est désormais dans le viseur de l'UEFA concernant les règles du fair-play financier. Et cela, ça ne plait guère à Vadim Vasilyev, vice-président du club.
La suite après cette publicité
« On a beaucoup investi à l’ASM. On parle de chiffres très importants… Et quand on a repris le club, il était dernier en Ligue 2. Maintenant, il est en Ligue des champions. Et payer des amendes qui dépassent le seuil de notre investissement, cela n’a absolument aucun sens », a-t-il lâché au Parisien, réaffirmant donc avec force la position du propriétaire Dimitri Rybolovlev, qui fera le déplacement aujourd'hui en Russie avec l'équipe.
La pression s'accentue sur Jardim
Vasilyev ne cherche pas à entrer en conflit direct avec l'UEFA mais il laisse sous-entendre son désaccord. « Il y a ce que je pense et il y a les règles. Donc il faut suivre ces règles. Moi, je dirige le club pour être en conformité avec le fair-play financier. Mais c’est vrai que, pour les clubs qui ont déjà investi avec des budgets importants, c’est beaucoup plus facile. D’ailleurs, pour faire la comparaison, ce serait quasiment impossible de monter un projet comme Chelsea de nos jours. C’est la même chose avec les exemples de Manchester City ou du PSG plus récemment. »
La suite après cette publicité
Monaco sera donc attentif aux modifications qui pourraient être apportées par l'UEFA dans les prochaines semaines au cours d'une réunion où un premier bilan du fair-play financier sera tiré. Mais si Vasilyev sait mettre la pression sur l'UEFA, il n'hésite aujourd'hui plus à l'accentuer sur Leonardo Jardim. Derrière son entraîneur après le début de saison raté, il est désormais plus tranchant. Les départs de James et Falcao et le manque de recrues clinquantes ? « On n’a jamais fait de promesses au coach sur les joueurs qui allaient venir. Et ça, on ne le fera jamais » Le rôle de Jardim ? « C’est aux dirigeants de prendre des décisions stratégiques. Leo Jardim a une équipe qui mérite d’être dans les trois premiers en L 1. Ce qui n’est pas le cas ». Le derby perdu face à Nice est resté en travers de la gorge et Leonardo Jardim va vite devoir redresser la barre.
Plus d'infos sur...
La suite après cette publicité
Fil info
La suite après cette publicité
